jeudi 29 décembre 2011

Quand une petite enveloppe chavire votre coeur...

Je vais vous écrire, là, à froid, parce que je sais pas quand je vais redescendre de mon nuage. Depuis 14 h cet après-midi, je flotte, je suis comme sur une autre planète... même le magasinage (une de mes activités préférées) n'a pu me faire revenir sur terre - c'est peu dire ;).

Saviez-vous cela, vous autres, que les messieurs et les mesdames de Postes Canada travaillaient entre les Fêtes? Moi je ne savais pas. Alors, cet après-midi je pars pour une séance de magasinage en règle. Tsé, après cinq jours de cloitre dans la maison à manger du paté à la viande (oui, oui, il m'en reste encore et on est rendu au 29 décembre), de la dinde, à boire du vin blanc, à faire des coucous et des bisous à mon beau Adrien, à me coucher très très tard et me lever très très tôt, j'ai donc décidé de sortir de mon chez-moi.

Je sors donc sur la galerie et j'ouvre la boite aux lettres. . Étrange que je me dis je croyais vraiment que comme moi, les facteurs avaient congé jusqu'au 3 janvier, mais bon. Il y a 3 lettres. Une revue, une offre pour une carte de crédit (incroyable taux d'intérêt, juste pour vous...ya right!) et une lettre blanche.

Je reviens dans la maison, parce que la lettre blanche m'a fait arrêter le coeur. Mon nom, mon adresse y figurent. Coin supérieur gauche : Logo, Ville de Val-d'Or, Service culturel. Tac, tac, mes genoux flanchent, je pense même que j'ai poussé un gémissement (je ne suis pas trop certaine, mais bon, ce n’est pas vraiment essentiel à ce stade-ci de l'histoire ;). Remets les clés d'auto dans mes poches et reviens m'asseoir à la table de la cuisine (et non, si vous voulez le savoir, je n’ai pas pris la peine d'enlever mes bottes, ni d'enlever mon manteau).

Je mets la lettre sur la table et je la regarde. Je n'ose pas l'ouvrir. J'ai peur. Calvaire que j'ai peur de ce qu'elle peut contenir, cette lettre blanche avec le logo du Service culturel de Val-d'Or dans son coin supérieur gauche! Je ferme les yeux et je me dis : « Faites que ce soit positif, mon Dieu, faites que ce soit positif ».

Ah, je ne vous ai pas encore dit ce que j'attends comme réponse de la Ville de Val-d'Or. Désolée, j'suis encore sur mon nuage...

En septembre dernier, je mettais la touche finale à une nouvelle de 3 000 mots que j'ai envoyés au Service culturel de Val-d'Or pour participer à un projet littéraire qui réunirait les textes d'auteurs amateurs et professionnels de Val-d'Or. Les textes choisis - ce n'est pas un concours, mais une sélection de textes - seront publiés dans un livre qui paraitra au printemps prochain, dans le cadre du Salon du Livre de l'Abitibi-Témmiscamingue.

Donc, j'ai écrit une nouvelle de  2 999 mots sharp!!!! Pour être honnête, j'ai du couper (maudit que j'haï ça couper, mais bon, fallait ben que je respecte les règlements, hein ;) J'ai mis le tout à la poste le 15 septembre et continuer ma vie, même si mon esprit était souvent dans les vapes en essayant d'imaginer où du diable pouvait bien être rendu mon manuscrit. On avait indiqué que les textes choisis seraient dévoilés la première semaine de novembre. Première semaine de novembre arrive, pas de réponse, pas de nouvelles: ouais, ouais, je vous vois penser : pas de nouvelles, bonnes nouvelles... mais avec moi ça marche jamais, ça... pas de nouvelles, souvent c'est que j'ai été flushée, où qu'on m'a perdu, où que je fittais pas, où que j'étais pas au bon endroit au bon moment, bref... j'ai jamais pris ça pour du cash, le pas de nouvelles, bonnes nouvelles.

Puis, après, j'ai oublié. Tsé, un moment donné une fille (où un gars, si vous êtes un gars) se tanne de jamais être dans la bonne gang ou que les planètes ne soient jamais alignées quand c'est ton moment à toi!.

Donc, cet après-midi, j'ai  la lettre en face de moi et j'ai la chienne. Je ne veux pas l'ouvrir parce que je ne veux pas être déçue. Je ne veux pas qu'on me dise que je n’ai pas été retenue, que mon texte était bon... mais pas assez bon, tsé... tout ça, je n’avais pas envie de le lire.

Puis, un moment donné je me suis dit qu'il faudrait bien que j'arrête de paniquer et que j'ouvre la maudite enveloppe pour voir. Et si... et tout d'un coup que la réponse serait bonne, que je serais tombée dans l'oeil du comité et qu'on aurait aimé. Bon, après une grande respiration, j'ouvre l'enveloppe.

Sept mots ont suffi à me faire arrêter le coeur : « Madame, J'ai l'honneur de vous annoncer que... » Là, j'ai arrêté de lire... parce que je voyais plus clair. Je pleurais comme une madeleine (désolée pour les madeleine qui me lisent ;) J'ai laissé tomber la lettre et j'ai pleuré un bon coup (je le sais, je le sais, je suis une braillarde chronique, mais que voulez-vous, à mon âge ça ne se change pas... ça coûte juste plus cher en kleenex, ha ha ha).

Ensuite, j'ai repris la lecture. « Vos mots ont su toucher le comité d'évaluation qui a passé en revue les 27 manuscrits soumis, ce qui vous assure une place dans cet ouvrage à paraître vers la fin du printemps aux Éditions du Quartz... » Redépose la lettre sur la table, rebraillage en règle, ressaie de nouveau de retrouver mon souffle, bref, un tsunami d'émotions, de reniflage, de kleenex et de larmes. Je suis seule à la maison... mon chum qui m'attend dans un de nos loyers pour aller acheter du plancher flottant et de la céramique.

Y a une personne à qui j'ai promis que j'annoncerais la nouvelle en primeur. Une collègue de travail, Marie-Claude, qui m'a parléen premier de ce projet et qui, chaque semaine me demandait si j'avais eu des nouvelles du concours. J'ai donc laissé un long message sur la boite vocale de Marie-Claude (désolée pour l'incongruité du message, Marie, j'étais full émotive ;) Puis j'ai annoncé la nouvelle à mes 293 ami(e)s Facebook et je suis allée acheter du plancher flottant et de la céramique ;)

Merci d'être là pour me permettre de partager mes états d'âme aussi fous puissent-ils être. Vous me faites un tel bien et c'est grâce à des gens comme vous que je peux faire ce que j'adore le plus faire... écrire!

À la prochaine...

PS : Et sur invitation du monsieur du Service culturel de la Ville de Val-d'Or, je suis donc devenue membre du Conseil de la culture de l'Abitbi-Témiscamingue.. (whout, whout, whout) dans la catégorie Lettre! Rien de moins!

J'vous l'ai tu dit que je capote ;)


mardi 27 décembre 2011

Si tu savais, Bibi...

Bibi est une belle jeune fille de 17 ans. J'ai eu envie de lui écrire ce texte parce que le coeur de la belle souffre d'avoir vécu un amour à sens unique, un amour d'adolescente, un amour impossible. Je vais lui ouvrir mon coeur de "vieille ma tante", en espérant que mes paroles ne soient pas perçues comme celles d'une croulante, mais plutôt comme des paroles d'une fille qui a versé d'innombrables larmes pour des amours passagers, avant de rencontrer le vrai.

Belle Bibi. Aujourd'hui, ton coeur souffre de s'être ouvert et d'avoir brillé de milles et un feux pour un type qui ne s'est aperçu de rien, qui n'a pas su voir tout ce que tu avais à lui offrir. Ton coeur a flanché pour lui, a battu pour lui, a soupiré pour lui, a bondi pour lui... en vain!

Je n'aurais jamais la prétention de dire que j'ai la solution miracle, mais je peux te dire une chose : l'amour... ça ne doit jamais faire mal. Ni physiquement, ni psychologiquement, ni émotivement. C'est un complément, non un chemin à sens unique. L'amour c'est beau, doux, unique, mystérieux, charmant, agréable. L'amour, c'est bon, ça se mérite, ça s'apprivoise, ça se partage.

C'est pourquoi je trouve dommage et triste que les adolescentes comme toi ouvrent leur coeur à des personnes qui ne le méritent pas du tout. Comme je le disais, l'amour, ça ne fait pas mal. Et l'amour, ça ne se donne pas à un inconnu. L'amour ça se cultive, comme un jardin, jour après jour, continuellement.

Il a une belle gueule, il a une belle attitude, il est beau et séduisant, il a les plus beaux yeux de la terre, il t'a fait un sourire. Ton coeur a manqué. Tu le vois dans ta soupe. Tu rêves de lui. Tu ne penses qu'à lui.

Toutes ces images ne devraient pas faire chavirer ton coeur. Elles devraient t'inciter, au contraire, à fouiller, à explorer, à chercher, à découvrir ce qui se cache derrière tout cet éventail de "belles choses" que ce garçon a à t'offrir.

Avant d'ouvrir ton coeur, avant de laisser quiconque y pénétrer, avant de l'offrir sur un plateau d'argent à un inconnu, fais en sorte de savoir à qui tu as affaire. Découvre la personne qui aura la chance d'être aimée par toi, apprivoise le chanceux qui pourra bénéficier de tout l'amour que tu as à offrir, analyse les faits et gestes de celui qui aura le bonheur de marcher à tes côtés, connais bien le garçon qui te tiendra la main.

Avant de permettre à ton coeur d'aimer, oblige-toi à faire tes devoirs... qui mettront toutes les chances de ton côté de découvrir l'amour, le vrai, le beau, le merveilleux, le doux, l'unique. Il est là, quelque part ce garçon, ma belle Bibi. Quelques parts sur cette planète, il attend que tu le découvres. Ce n'est pas une course ni une obligation. Donne-toi la chance de rencontrer cet être merveilleux qui te rendra heureuse.

Mais ne sois pas pressée. Ne te décourage pas. Sois patiente et surtout soit sélective, très sélective. Tu as une belle vie devant toi, une belle et longue vie où tu vivras de merveilleuses aventures - à tous les points de vue. Ne permets pas à des amours de passages de te faire la vie dure pour rien, à mettre de la tristesse dans ton quotidien, à te laisser croire qu'il en sera toujours ainsi. Au contraire, prends ces expériences comme des forces que tu cumules afin de découvrir celui qui, un jour, va t'aimer et que tu aimeras comme tu en as besoin — et crois-moi, il existe. Il faut juste que tu en sois convaincue... et que tu sois patiente de le rencontrer.

Je t'offre un gros calin, chère Bibi et je te souhaite une belle vie... parce que la vie, est belle, tu sais, très belle, même!  Il n'en tient qu'à toi d'y croire aussi.


 

dimanche 25 décembre 2011

Il y a 365 jours...

Il y a 365 jours exactement, le 25 décembre 2010, je prenais une résolution. Ce fut la résolution que je voulais tenir toute l'année et qui pour moi représentait un défi de taille. Il y a 365 jours, je prenais la résolution de ne pas manger ni chocolat, ni dessert tout au long de l'année.

Bon, vous allez vous demander pourquoi du Diable avoir pris une résolution un 25 décembre, alors que le frigo, les comptoirs et les armoires regorgeaient de tartes au sucre, tartes aux raisins, pouding, gâteaux au chocolat, beignes et carrés au chocolat. Pourquoi, vous pensez? Parce que je ne fais jamais rien comme les autres... et pourquoi attendre le 1er janvier pour débuter les résolutions, alors que le 25 décembre, personne ne prend des résolutions.

Alors, je débute donc ma période de disette chocolatière et « dessertière » (nouveau mot que je viens d'inventer ;).

Comme 99,999 % du monde, j'étais persuadée que je ne tiendrais jamais cette résolution. Puis une semaine passe. Des fois j'ai des envies, mais je me dis : « Regarde ma Lucille, t'as une semaine de fait, t'es toujours ben pas pour mettre tout cela en péril ». Et l'envie passe. Et les semaines deviennent des mois, les mois deviennent des saisons et ce matin, je comptabilisais 365 jours sans qu'aucun élément sucré ou chocolaté n'ait franchi le bord des mes lèvres. Et ce matin, j'étais très très fière de moi. Et contente, surtout d'avoir persévéré dans cette résolution.
Donc, ce matin, j'ai décidé que le 25 décembre serait la journée ou je prendrais mes résolutions. Étant donné que je suis capable, je vais donc en reprendre une autre pour la prochaine année. Et je la partage avec vous (pour qu'elle ait encore plus de poids et que ça me mette un peu plus de pression).

Ma résolution pour la prochaine année, en fait, j'en ai trois, pour trois aspects différents de ma vie :
  • Aspect écriture : Écrire au moins 250 mots par jour - et ce à tous les jours;
  • Aspect physique : Perdre au moins deux livres par mois
  • Aspect personnel : Apprécier, chaque jour, les beautés et les bienfaits de ma vie (donc, vivre moins dans ma tête et plus au niveau du coeur — si je vous disais que c'est cette résolution qui me parait la plus ardue ;)
Je voudrais souhaiter un très Joyeux Noël à toutes les personnes qui visitent mon blogue de façon régulière. Je sais que vous êtes plusieurs (même si vous ne laissez pas de message, les chiffrent parlent;) Si vous saviez comment je me sens privilégiée de savoir que des gens sont intéressés par mes écrits et par mes chroniques les plus variées.

Vous êtes le carburant qui fait rouler ce blogue. Merci!

À la prochaine...

(PS : pour ceux que ça intéresse, j'ai éliminé 22  livres en ne mangeant pas de chocolat ni de dessert au cours de la dernière année... ;)


mardi 6 décembre 2011

Les mots et leurs conséquences...

Ce midi,  on m'a « gentiment** » indiqué que j'étais de mauvaise foi, dans une situation compliquée de ma vie personnelle.

Toute la journée, cette expression m'a trotté dans la tête et je dois avouer que je n'en saisissais pas la définition. Mais, comme si elle était imprégnée en lettres de feu dans mon petit cerveau qui s'était mis en mode « veux-tu ben me dire, viarge, pourquoi j'ai toujours des interrogations bizarroïdes de ce genre », les mots "mauvaise foi" ont  flashé aussi intensément que la gang de Jean-Marc Parent faisait flasher le Québec à une certaine époque.

Comme je suis de nature persistante, quand je le veux, j'ai gardé en tête ladite phrase jusqu'après le travail où j'ai pu me mettre à googler l'expression maudite (ben, faut dire que quand ça flashe durant 3 heures — non-stop — y a de quoi pogner un peu les nerfs ;).

À mon retour à la maison, je suis tombée sur un site au nom pompeux de « philo.pourtous.free.fr » et sur cet article qui m'offrait la meilleure explication de l'expression et j'ai pu en comprendre certains tenants et aboutissants. Même Jean-Paul Sartre a eu son mot à dire dans cette explication philosophique en appelant « mauvaise foi » l'attitude qui consiste à mettre nos actes sur le compte de quelque chose d'extérieur à nous (la nature, les circonstances, une « essence » qui nous définirait une fois pour toutes...), et donc à nier que nous en sommes les vrais auteurs et que nous devons en répondre.

Suite à ma lecture, ma relecture et ma re-relecture (pas de ma faute, j'ai toujours été poche avec le concept de philosophie), je me suis demandé si on pouvait être de « mauvaise foi » en toute bonne foi ou bedon si je ne faisais que m'enliser dans le sable mouvant de mon égo qui voulait « absolument avoir raison ».

Est-ce qu'on peut affirmer qu'une situation/un contexte/une relation est néfaste, même si les apparences disent le contraire... et ce dans le seul but de se protéger? Peut-on être convaincu de certitudes — toujours en lien avec les agissements de quelqu'un — que nous sommes seuls à voir/comprendre/détecter? Est-ce qu'on peut utiliser la  « mauvaise foi » d'une façon inconsciente? Et si le contraire de « mauvaise foi » est « bonne foi »... jusqu'à quel niveau on peut supposer qu'on a assez été de « bonne foi » pour ne plus endurer des choses et ne plus se faire étiqueter d'être de « mauvaise foi ».

Vous voyez, faut pas me lancer dans ce genre de réflexion!

Y a-t-il un philosophe dans la salle?

** Quand je dis gentiment, c'est vraiment gentiment, sans méchanceté ;)

mercredi 30 novembre 2011

NANOWRIMO... Mission accomplie !

Depuis 30 jours, je vis sur une autre planète! Depuis 30 jours, je vis dans l'univers du National Novel Writing Month (NANOWRIMO), un projet de fou dans lequel tu embarques pour écrire un roman d'au moins 50 000 mots dans les 30 jours que compte le mois de novembre.

Idée de départ : Aucune.

J'ai demandé à ma soeur France de me mettre sur une piste. Quel genre de livre tu aimerais lire. Ma soeur est un peu fleur bleue, et tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil, alors elle me dit un livre positif, une belle histoire, qui finit bien avec des éléments de surprises.

Avouez que ce genre d'histoire couvre un assez large éventail. Donc, pour dire vrai, ma soeur ne m'a pas aidé beaucoup.

Puis en lisant Cyberpresse, je suis tombée sur une petite nouvelle de rien du tout qui s'était passée dans une région du sud de la France. Et bingo, j'avais trouvé le noeud de mon histoire (vous comprendrez ici que je ne dévoilerais pas ni l'endroit ni le genre de nouvelles. Comme on dit dans le milieu, je ne veux pas bruler mon punch ;)

Et au soir du 1er novembre, j'entrepris donc ce projet d'écrire un roman de 50 000 mots. On se dit, bah!!! 1666 mots par jour, durant 30 jours, y a rien là. Facile, si on est une personne disciplinée, ordonnée, convaincue, persévérante, tenace, persistante et patiente. Oui facile si on est un melting pot de toutes ces qualités. Oh! à mon grand malheur, ce n'était pas mon cas du tout, du tout, du tout!

Je suis plutôt du genre : vouloir tout faire, vite (bien sûr), remplie de bonne volonté qui s'essouffle facilement, déterminée jusqu'à ce que le premier grain de sable vienne foutre le bordel dans mon engrenage si fragilement établi et que je me demande du diable qu'est-ce que j'ai à toujours me fourrer les pieds dans des maudits projets de fou que je ne termine jamais de toute façon et que j'abandonne la plupart du temps à l'intérieur des 48 premières heures de son existene. Ça me résume assez bien, ça!!!

Le 25 décembre dernier, j'ai pris une résolution : de ne plus manger de chocolat ni de desserts durant l'année 2011. À ce jour, 340 jours plus tard, je tiens encore promesse et aucun (je répète : AUCUN) dessert ni chocolat ni bonbons n'ont franchi mes lèvres, point. Niet, nada, none, rien pantoute at all!
De mémoire d'homme, c'est le premier défi que je tiens et auquel je n'ai ni triché, ni abandonné, ni fait semblant de ne pas avoir pris (Tsé, genre, MOI prendre un tel défi, jamais, voyons!) Non, non. J'ai dit, j'ai fait, je n’ai pas flanché. Je me trouve bonne. Bravo, Lucille.

Fière de cette première réalisation, c'est donc dans cet esprit convivial et un peu vantard (ouais, ouais, un peu vantarde, sur les bords ;), que j'ai plongé à plein pied, disons à pleins doigts (parce que 50 000 mots, écrits avec les pieds, pas sur d'y être arrivée ;), dans cette incroyable aventure.

Deuxième défi dans le défi : j'écris à l'inspiration. Je ne fais pas de plan comme Isabelle Lauzon, (qui m'a traumatisé une fois en écrivant que son plan avait 15 000 mots. Imaginez son plan est à peu près le tiers de mon roman, ou comme Sylvie Gaydos, ou comme Geneviève Blouin, ou encore comme me l'avait déjà conseillé Annie Perreault. Je ne suis pas capable, je ne sais pas comment faire. Je bloque, Pis je n’aime pas ça, bon!

Donc, j'écris comme ça se présente... et des fois, ben y avait rien qui se présentait. D'autres fois, je partais sur une lancée et écrivais 3 000  mots d'une soirée. Le lendemain, le surlendemain et des fois le lendemain du surlendemain, rien. Le vide dans  ma tête.

En plus, en novembre deux événements majeurs : mon anniversaire le 11-11-11 à 11 h et le Salon du Livre de Montréal. Donc, 4 jours entiers sans un mot dans mon projet.

Je vous présente la page d'inscription de mon défi Nanowrimo. Vous y verrez la progression, pas toujours constante que j'ai prise pour enfin crier ces mots : J'AI RÉUSSI (parce que c'est ça qui compte de réussir ;) le NANO, aventure dans laquelle tu écris, écris, écris, sans te relire, sans corriger tes fautes ni les tournures de phrases bizarroïdes que tu peux pondre à l'occasion. Voici ma page : NANOWRIMO 2011.

Ça ne parait pas avec la longueur de cette chronique, mais je suis complètement vidée. Je vais prendre quelques jours pour décanter un peu, pour faire mon arbre de Noël et le ménage d'une certaine maison qui a un peu (beaucoup) souffert des folies de grandeur de sa propriétaire! Et ensuite, je corrige le tout et on verra ce qu'on fera avec ;)

À la prochaine...

PS: Mon roman, avec le titre temporaire de Humanitude, n'est pas terminé. Je vais le poursuivre dans les prochaines semaines. Je vous en reparle ;)

mardi 15 novembre 2011

En route vers le Salon du livre de Montréal...

Dans quelques jours, je vais vivre ma toute première expérience comme visiteuse du Salon du livre de Montréal. Vous dire comment j'ai hâte... ça ne se dit pas!

J'y passerai la journée entière du samedi à me faire plaisir, à fouiner, à rencontrer des auteurs, à toucher des nouvelles publications, à vibrer au rythme de cette frénésie et à acheter des bouquins (d'auteurs québécois) bien sûr.

Dans ma tête - et j'espère que ça se reflètera dans la réalité - ce voyage est comme un pèlerinage, comme la marche de Compostelle où tu marches pour vivre une quête personnelle. Ma première traversée de la Place Bonaventure pour en explorer tous les racoins le SLM me permettra de me familiariser avec cet événement et allumera sûrement en moi le rêve fou de faire partie, un jour, de cette envoutante expérience à titre d'auteur. Les athlètes disent qu'ils visualisent leur épreuve dans leur entièreté avant de l'exécuter. C'est exactement ce que je m'en vais faire à Montréal en fin de semaine. Me projeter dans l'avenir.

Ce périple en terre montréalaise me donnera l'occasion aussi de revoir des gens de coeur que j'ai connus dans la blogosphère et qui ont la passion des mots. J'ai aussi en tête de rencontrer de nouvelles personnes qui agrandiront ce cercle « tricoté serré » d'auteurs québécois.

C'est donc avec la détermination de réaliser à coup sûr le plus beau voyage dans le monde de la littérature que je prendrais la route, vendredi matin, pour la métropole.

Vous dire toute la frénésie qui m'habite : impossible avec des mots. Alors, je vais donc me taire ;)

Le Blogo-get-together (5 à 7) se tiendra au :
Hurley's Irish Pub
1225 rue Crescent, Montréal.
À la prochaine.

jeudi 10 novembre 2011

11-11-11

Demain, ce sera une journée spéciale! Un événement qui arrivera une fois par siècle. Demain, les calendriers de par le monde afficheront la date, et elle sera particulière : 11 novembre 2011 ou 11/11/11.

À travers la planète, des occasions originales et inusitées seront célébrées pour faire de cette date une journée marquante qui restera à jamais gravée dans les pensées. La Dépêche relate certains de ces événements spéciaux qui seront célébrés demain.
                                      

D'autres prévoient des catastrophes ou des événements surnaturels, soutenant que le chiffre 11 aurait des pouvoirs bénéfiques ou maléfiques c'est selon à qui l'on parle. Info RTBF en présente quelques-uns.

Il y a même un film (d'horreur) avec le titre original de 11-11-11 qui prendra l'affiche demain.

Pour les adeptes de la spiritualité et de l'ésotérisme la date de demain aura un cachet particulier puisque de grandes choses seraient prévues en cette journée unique.

On va même fermer une pyramide en Égypte par crainte que des activités paranormales y soient célébrées.

Vous cliquez les chiffres 11 11 11 sur Google et vous obtenez quelque 25 270 000 000 résultats! Complètement irréel ;)

Et pour moi, demain ce sera aussi une journée spéciale, parce que le 11 11 11 à 11 h, j'ajouterais un printemps de plus à mes saisons. En théorie, ce devrait être ma journée chanceuse, mon année chanceuse. La journée elle sera chanceuse, parce que j'ai le plaisir de travailler avec des gens merveilleux qui remplissent mes journées (de travail, oui ;) mais aussi de bonheur, de joie, de complicité et de rire. Et pour l'année, elle le sera si je réussis à faire éditer mon roman, si je continue à être inspirée, si je persiste dans ma quête de l'accomplissement personnel, si je réussis à perdre les (maudites) livres qui me collent à la peau et si j'ai la joie de voir évoluer mes enfants dans l'harmonie, le succès et l'amour.

Elle sera heureuse, cette année, parce que je continuerais ma passionnante aventure dans le merveilleux monde de la blogosphère où je souhaite agrandir mon cercles d'amis virtuels plus enrichissants les uns que les autres. 

Et vous, comment sera votre journée du 11 11 11?

dimanche 6 novembre 2011

J'ai la tête en gigue et le coeur en septembre !

Ces temps-ci, je pourrais recomposer ces paroles de la chanson de Jim Corcoran et Bertrand Gosselin en vous chantant, si j'avais le moindre talent : J'ai la tête en fête et le coeur en novembre, me voilà enfin inspirée!

Les mots coulent à flots... C'est incroyable ! Je me suis inscrite au Nanowirmo (pour les détails voir ici.) Un défi absolument fou, mais combien enlevant!

Écrire un roman de 50 000 mots durant les 30 jours que compose le mois de novembre ! Ce qui veut dire écrire (environ) 1666 mots par jour pour atteindre l'objectif ! À ce jour, j'ai 100 %. Six jours de compétition et j'ai à mon actif 9897 mots... et il n'est que 13 h en ce dimanche 6 novembre.
Alors, vous comprendrez que toutes mes énergies et mes temps libres sont consacrés à ce projet. Et le reste du temps je travaille (oui, oui, je réussis à fonctionner au bureau ;) et je pense à mon histoire.

Pour ce projet, je me suis lancée dans un manuscrit un peu plus léger que ce que j'écris habituellement. Disons que j'ai tendance à faire de mes histoires quelques choses d'un peu "dark" avec des fins surprenantes et pas toujours jojo. Cette fois, c'est une autre tangente que j'ai prise et ça me force à scruter mes personnages différemment.

Seul bémol à ce mois intense d'écriture : ma première visite à vie au Salon du livre de Montréal. J'y serais pour y vivre l'engouement, la fièvre et surtout (surtout) pour y rencontrer des auteurs passionnés qui se donnent à fond pour mettre sur papier les plus belles histoires sorties tout droit de leur imagination débordante. Vous dire que j'ai hâte serait un euphémisme. En plus, on s'organise un t'tit 5 à 7 qui ne sera pas piqué des vers. Les intéressé(e)s : les infos sont ici et ici.

Sur ce je vous laisse ! J'ai une mission à accomplir que m'a donnée ma bonne amie Sylvie Gaydos (organiser le 5 à 7) et je dois poursuivre cette histoire qui occupe mes pensées (presque) 24 heures par jour. ;)

Ciao et à la prochaine...

vendredi 21 octobre 2011

Blogo-get-together** au SLM ...

Oyé, Oyé, Oyé, amis-auteurs-blogueurs ...

Vous serez dans la Métropole durant la fin de semaine du Salon du livre de Montréal?

Vous serez un visiteur passionné  ou un auteur invité à la Place Bonaventure le samedi 19 novembre?

Vous ne savez pas quoi faire après 18 h pour passer la soirée?

Vous avez envie de passer du bon temps devant une bonne bière ou un bon verre de vin?

Vous seriez enchantés de prendre cette bière ou ce vin avec des gens des plus agréables?

Vous adoreriez casser la croûte avec un groupe d'amis qui partage la même passion que vous?

Vous aimeriez rencontrer de visu les gens avec qui vous partagez votre vie « bloguosphérale »?

Vous vous dites que vous ne pouvez pas manquer cet événement unique en son genre?

Si vous avez répondu OUI à au moins une de ces interrogations, vous avez gagné le jackpot.

Eh oui. chers ami(e)s! Vous vous méritez un siège autour de la table qui réunira les auteurs-blogueurs de partout au Québec qui se seront déplacés pour la grande messe de la littérature montréalaise, le 19 novembre, vers 18 h.

Vous êtes priés de me faire connaitre votre intention de participer à cette grande rencontre au sommet, qui se tiendra dans un endroit encore inconnu, mais qui vous sera dévoilé sous peu. En fait, vous connaitrez le lieu  dès que j'aurais une idée où c'est qu'on peut bien aller faire un 5 à 7 dans le coin de la Place Bonaventure à Montréal. On ferait ça à Val-d'Or, ce serait pas un problème. Je vous amènerais au resto-bar l'Attrait, sur la 3e Avenue et l'affaire serait ketchup. Pour ce qui est de la rue de la Gauchetière, mes connaissances sont assez limites ;)

Mais comme on m'a donné le mandat... je vais vous dégoter un endroit assez classe! Fiez-vous sur moi. ;)

Alors, j'attends vos réponses et pourquoi pas vos suggestions de noms de resto-bar (ben quoi, une fille a ben le droit d'user de ses contacts, non ???

Chin, chin.... oups, Ciao, Groupe !

**Blogo-get-together : nouveau mot que je ne connaissais pas qui a été suggéré par l'ami Pat sur le blogue de l'amie Sylvie.

dimanche 16 octobre 2011

Quand les conseils portent fruit ...

J'ai appris à écrire par moi-même! Je n'ai jamais suivi de cours à l'université en création littéraire, je n'ai jamais suivi d'atelier littéraire. J'ai appris en laissant libre cours aux mots qui avaient un besoin (urgent) de sortir de mon petit cerveau. J’ai appris en recevant des conseils, à droite et à gauche, de gens qui comme moi, ont les mots à cœur. J'écris par obligation, comme je suis obligée de respirer, de manger, de boire. J'écris parce que l'écriture est vitale.

Et comme toute chose que l'on apprend par soi-même, des fois, on fait ça un peu croche. J'avais de longues séances d'écriture et je pouvais être des jours et des semaines sans retoucher au clavier. Ben j'y touchais, mais pas pour les bonnes raisons : Facebook, Cyberpresse, Clique du Plateau, les journaux locaux. Mille et une raisons pour ne pas me mettre au travail.

C'est essentiel à ma vie, mais comme toute chose essentielle à notre vie, des fois on les utilise mal : on mange mal, on dort mal, on fume, on boit trop. Donc, pour l'écriture c'était la même chose. J'en ai besoin pour vivre, mais je l'utilise mal, je remets souvent à plus tard le fait de m'y mettre, je reste bloquer devant le curseur qui me nargue devant une page Word vierge.

Et j'ai découvert un site Internet (vous savez, durant mes heures de fuite sur le web) qui m'a été d'un grand salut. Comme on découvre un régime miracle, un livre sur le conditionnement physique, un ami qui vous incite à arrêter de fumer. J’ai découvert ce site qui m'a remise sur le droit chemin. Je vous le partage. Il se trouve ici. (en anglais seulement.) C'est un site de la très célèbre Columbia University.

En gros, ce que la personne raconte dans ses nombreux textes est bien simple : écrire durant 90 minutes par jour, tous les jours, peu importe les raisons. Point. Barre. Elle raconte que c'est la première chose que tu dois faire en te levant : écrire. Avant même de se brosser les dents. C'est peu dire. Bien sure, elle parle à des étudiants qui écrivent leur thèse, mais elle dit que ça ne s’applique aussi à toute personne qui veut écrire un roman. J'ai trouvé tous ses textes tellement intéressants. Elle donne des exemples, des citations d'auteurs qui ont fait de cette technique leur motus operandi et pour qui ça fonctionne.

J'ai donc décidé de mettre cette technique en branle ce matin. Il me reste une section à terminer pour le manuscrit que je veux envoyer (hou hou hou) avant le 1er novembre à une maison d'édition. Alors, ce matin, levée à 7 h 50 et installée à l'ordi à 8 h. J'avais zéro idée quoi écrire. J'ai donc mis mes doigts sur les touches du clavier à 8 h en me disant que je ne serais jamais capable d'écrire durant 90 minutes. Je ne savais pas quoi écrire. 90 minutes plus tard, j'ai enlevé mes doigts du clavier et j'avais composé un texte de 1978 mots.

Je n'en revenais pas. Au début, le débit était lent. Je ne savais pas trop où je m'en allais. Je trouvais mes phrases simples et ordinaires. Et puis, ce fut comme si un voile s'était levé. L'inspiration a coulé sur moi comme une chute et j'ai écrit, écrit, écrit. Bon, okay, faut que je retravaille le tout, faut que je corrige. Mais dans l'ensemble, je suis hyper contente des résultats.

Serait-ce uniquement dû à la luck du débutant? Je ne sais pas! Mais je sais que je vais me mettre à cette pratique de façon RÉGULIÈRE!

Je vous laisse... j'ai de la correction à faire, moi là là ;)

jeudi 13 octobre 2011

Ami(e)s auteur(e)s : Un site à visiter ...

Je viens de découvrir (par l'entremise de mon fils) un site qui a beaucoup de potentiel pour les auteur(e)s de tous genres. Assez simple d'y devenir membre et il semble y avoir beaucoup d'informations, de trucs et d'échanges.

Je vous refile l'information. Le site est Auteur et éditeur. On dirait un Facebook pour auteurs ! Ça s'affiche comme étant Le Bottin International des Professionnels du livre.

Alors, si ça vous intéresse de bénéficier d'un outil de plus­ ;)

À la prochaine !

dimanche 2 octobre 2011

J'ai (enfin) trouvé le titre de mon roman !


Je pense que j'ai (enfin) trouvé le titre de mon roman (ça fait longtemps en titi que je le cherche). C'est ma fille Vanessa qui m'a donné l'idée ! Alors, le titre de mon roman sera (roulement de tambour, trompette, grosse caisse et symbales) :

DOMINOS.

Vous saurez pourquoi... en le lisant !

Merci ma Puce xox !

Une pétition ... pour une enquête publique !

Je viens de trouver une pétition affichée sur le site de l'Assemblée nationale du Québec que les gens peuvent signer pour demander au gouvernement Charest d’instituer une commission d’enquête publique sur la collusion et la corruption dans le domaine de la construction et sur le financement des partis politiques. La pétition se trouve sur ce lien (cliquer pour avoir accès au site)

Vous voulez la signer et ainsi donner votre voix pour exiger ce qui aurait dû être entrepris depuis longtemps. Alors, Citoyens et Citoyennes, faites vous entendre, haut et fort ;)

jeudi 29 septembre 2011

C'est décidé... j'arrête d'avoir peur !

Ce matin, dans mon Abitibi natal, il pleuvait ! Journée plate et tristounette, annonciatrice des températures maussades qui vont venir crécher dans mon coin de pays. Encore endormie par une courte (très courte) nuit de sommeil, je regardais l'immense érable que j'ai le bonheur d'avoir dans ma cour, et je filais un peu bou-bou de voir tomber toutes ces feuilles.

Disons, que ce matin (et non ce n'était pas la pleine lune), je m'en voulais énormément. Je m'en voulais, parce que depuis le retour des vacances, ma vie de création littéraire ne va plus dans le sens que je voulais qu'elle aille. J'ai deux projets en branle. Le roman (Mathilde et Iris) qui dort dans un dossier de mon ordi en attendant que j'y replonge prochainement, très prochainement, très, très, très prochainement. Je l'ai un peu délaissé parce que j'étais incapable de mettre sur papier, ce que j'avais en tête. Il est là, qui mijote. Je ne l'oublie pas, c'est certain. Et il y a l'autre projet...

Ce deuxième projet s'est imposé à moi comme une révélation, comme un coup-de-foudre, comme par magie, je dirais. Je l'ai mis de l'avant, en ne sachant pas trop ce que j'en ferais et surtout où ça aboutirait. Et comme tout ce que j'entreprends finit (presque) toujours en queue de poisson, je me décourage. Je finis toujours par croire que ça ne se réalisera pas. Je suis toujours en train de reformuler, de remanier, de retoucher, d'abandonner, de refaire, de repenser, d'étirer, de couper, de douter, d'hair, d'aimer, de détester ou de vénérer ce projet. Et ce, jusqu'à ne plus vouloir y toucher...

Ce projet, même en étant seulement à la moitié de ce que j'avais visé comme résultat, est très bien , très intéressant, très potable et surtout très original. (Je peux pas trop en parler... mais ce que je présente, je ne l'ai pas vu à nulle part ailleurs ;)

Mais étant l'être tordu que je suis, j'arrête pas de me mettre de la pression, de m'exiger d'atteindre l'objectif visé, de voir mon projet "failer" parce que j'aurais pas atteint ce dit objectif. Assez tordu, que depuis 3 semaines, je n'ai rien écrit, j'ai remis en question 1 million de fois ma capacité à écrire, mes chances de réussites et la viabilité de ce projet. Comme grand destructeur on fait pas mieux que le mien !

Et ce matin, en regardant mon bel érable orangé, j'ai dit (et je cite) : "Lucille, c'est assez". J'ai décidé d'arrêter de chercher la perfection et l'atteinte de but (pas très réaliste que je m'étais fixé) et j'ai décidé de présenter mon projet à une maison d'édition. Voilà ! Ça va faire le niaisage. Bordel, je travaille depuis 1 million d'années pour publier, un jour, un roman... et j'ai jamais osé. Tout le monde crois en moi... et moi j'arrête pas de "choker". J'vous l'avais-tu dit  j'étais mon pire ennemi !

Donc, je vais retravailler le produit tel qu'il est actuellement afin de le fignoler et de le polir et, avant le 11 novembre (jour de ma fête - tel était la date ultime pour terminer ce projet ;), ce document sera envoyé chez un éditeur.

Alors, si vous avez des connections avec St-Jude (le patron des causes désespérées), St-François de Sales (le patron des écrivains), St-Antoine de Padoue (le patron des miracles), ne vous gênez pas pour les envoyer chez-moi (Autoroute 15, puis Route 117, traverse le Parc La Vérendrye et à Val-d'Or, derrière l'aréna ;)

Je vous tiens au courant des développement !

mercredi 28 septembre 2011

Atelier littéraire

J'ai envie d'aller me ressourcer, durant un week-end, dans un atelier littéraire. J'ai fouillé sur Internet et j'ai trouvé le site de Sylvie Massicotte. Je ne la connais pas et j'aurais besoin de vos conseils.

Avez-vous des suggestions ? D'autres adresses ? Des trucs ?

Merci ! Vos réponses sont attendues avec impatience ;)

lundi 26 septembre 2011

Pour poursuivre avec la tradition...

Paraitrait qu'il existe une tradition parmi les auteurs de la blogosphère que je ne connaissais pas. C'est l'ami-bloguiste-écrivain Pat qui m'a mise au parfum de tout cela. Paraitrait que lors des anniversaires de blogue, on publie un extrait d'un de nos textes. Donc, pour ne pas briser cette belle tradition mise de l'avant par l'amie-bloguiste-écrivaine Gen, je vous propose donc l'extrait d'un texte que  j'ai écrit en fin de semaine.

L’automne
Assise dans ma tour de chasse, au grand vent, je ne ressens ni le froid, ni la faim. Je suis là, depuis des heures, à fixer l’horizon de gauche et l’horizon de droite. Au dessus des grands sapins, les nuages se promènent allègrement et, comme s'ils effectuaient une danse langoureuse, se frottent, se faufilent, se  mêlent les uns aux autres pour ne former qu’une grosse boule de ouate blanche. Le soleil levant se pointe le nez en emportant dans son sillage les restes de la nuit. La brume sur la rivière disparaît au moment où les corbeaux, racoleurs, entonnent leur lugubre chant matinal.
Assise dans ma tour de chasse depuis longtemps, je regarde la vie reprendre forme, revivre, renaitre. En bas, quelque chose bouge, Près du sentier, un raton laveur se dirige d'un pas alerte vers la rivière. Probablement, pour une toilette matinale ou un déjeuner frugal. Il disparaît dans un talus et seul le léger bruissement des feuilles témoigne encore de sa présence. Puis plus rien. Le silence reprend sa place.
J’aime bien cette saison et tout ce qu'elle offre. Pour différentes raisons, mais principalement pour le spectacle magnifique, majestueux et gratuit que la nature propose de façon si généreuse. Au programme, des orangés, des bronzes, des jaunes, des rouges amalgamés dans un univers de sapins et d’épinettes. Un spectacle enchanteur pour les yeux, une jolie toile, qu’aucune main d’hommes n’a jamais pu reproduire dans son originalité. Cette profusion de beauté nous transporte dans un univers propice à la rêverie. Je rage à chaque fois de n’avoir aucun talent pour la peinture car, sans remords, je tronquerais le fusil et les cartouches pour la palette et les pinceaux. Ainsi, je pourrais rapporter avec moi un peu de cette beauté. Seuls mes yeux emmagasinent l’œuvre en la réservant pour les instants où la solitude et la tranquillité seront de mise. Ces  moments que je m'impose afin de permettre à mon esprit stressé, souvent au bord de la panique ou vivant d’intenses émotions, de retrouver un semblant de calme. Ces moments se produisent de plus en plus souvent, sont de plus en plus intenses, deviennent de plus en plus troublants. 
Assise dans ma tour de chasse, je rêvasse.

Voilà ! :)

La Volubile est heureuse ...

La Volubile est heureuse ! C'est son 1er anniversaire aujourd'hui. En plus, elle vient de franchir le cap des 100 chroniques et 11 260 visiteurs lui ont fait l'honneur de se rendre sur son site. Oui, la Volubile est très heureuse !

Il y a exactement 365 jours, je publiais ma toute première chronique, et c’est le cœur en fête que j’entreprenais cette belle aventure.

365 jours plus tard, je pense que je peux dire « Mission accomplie ». Je ne sais pas comment les autres calculent leurs statistiques, mais les miennes, je les trouve impressionnantes. 100 chroniques, 11 260 visiteurs, 42 membres et une quantité admirable (et impressionnante) de personnes qui me suivent régulièrement.

Et la plus belle statistique pour  moi est le nombre d’amis (réels et virtuels) que j’ai eu l'occasion de rencontrer grâce à ce merveilleux outil de communication qu’est la blogosphère. J’y ai découvert des gens de talents (Bravo à tous les auteurs qui ont publié cette année), des gens de cœur (Chapeau à tous ceux qui ont réussi à surmonter leurs épreuves), des gens sensibles et des gens disponibles.

Toutes ces belles personnes qui font maintenant partie de mon quotidien agrémentent mes journées de textes passionnants, de commentaires pertinents, d’anecdotes rigolotes et de témoignages touchants. Les échanges que nous avons régulierement sont pour moi les gages d’une belle complicité et surtout d’une touchante amitié (quoi que virtuelle, mais ô combien réelle et fidèle).

Je voudrais remercier chacun d’entre vous d’avoir permis que je réalise ce beau projet, qui se continue aujourd’hui. Votre support moral et vos encouragements de tous les instants ont fait en sorte que je me sente vraiment à ma place et que je sois devenue « one of the gang ! ».

J’ose espérer que cette relation qui nous lie se poursuivra encore longtemps et, qu’à défaut de pouvoir nous rencontrer, nous puissions développer encore plus cette chimie qui unit les membres de la blogosphère.

Merci de faire partie de ma vie ! Merci de grandir avec moi au quotidien ! Merci de me donner la chance de m’épanouir en vous partageant mes écrits, mes pensées, mes chroniques. Si vous saviez tout ce que ça représente pour moi…

Pour souligner ce premier anniversaire, j'ai fait peau neuve. J'espère que vous aimerez ;)

Bises xox

samedi 17 septembre 2011

Connaissiez-vous ce test...

Amis écrivains, amis lecteurs, je vous le demande ! Connaissiez-vous le test de la page 99 ? Moi non et j'ai trouvé ce test bien intéressant. Il consiste à lire la page 99 d'un roman, avant de l'acheter et ainsi voir si le livre vous plait ;) Paraitrait que rendu à la page 99, l'histoire devrait être paufiné "et la qualité du livre entier vous sera révélée"

C'est du moins ce que stipule Ford Madox Ford, l'inventeur de cette méthode. Le test est expliqué ici (en anglais) et ici (en français). Moi je trouve ça génial... et désolée de le découvrir seulement maintenant ! Aurais-je dépensé autant de $$$ dans des romans qui ont fini leurs jours dans le fond de ma bibliothèque sans que j'en connaisse la fin parce qu'ils n'étaient pas intéressants ? Je sais pas. Mais à partir d'aujourd'hui,  je vais utiliser ce truc. Même qu'il y a des sites où les auteurs publient leur page 99 pour présenter leurs oeurves au public.

Et sur le blogue de Envie d'écrire on explique comment se fabrique la quatrième de couverture d'un roman. Intéressant et instructif. Dieu que j'ai hâte d'être rendue à cette étape de création !!!! Un jour... :)

samedi 10 septembre 2011

Un défi de 10 semaines !!!


Une amie blogeuse, Une Femme libre, a mis de l'avant un défi exercices de 10 semaines. Pour la seconder dans ce beau défi, j'ai ouvert une page où ceux et celles intéressé(e)s à participer et à compiler leur performance pourront les inscrire sur cette page.

Alors sentez-vous bien à l'aise de vous joindre à nous. C'est pas sorcier, ça risque d'être agréable et surtout, ça va nous tenir en forme !

Bienvenue à tous !

Voici le lien : Défi Exercices 2011

On vous attend !

vendredi 9 septembre 2011

Et votre plus beau souvenir du 11 septembre...

Ça me scie les jambes ! Tous ces articles, tous ces textes, toutes ces émissions de télé, qui commémorent, qui reparlent, qui rediscutent, qui ré-analysent, qui n'en finissent plus de s'éterniser.
  
J'en ai marre ! Je peux pas croire qu'on va y revenir ainsi jusqu'à la fin des temps. Mais... quand on regarde ça, on célèbre encore la fin de la guerre 39-45. J'haî ça, ces commémorations-là !!!
Bonne fête Mia xoxoxox

Il doit sûrement y avoir de beaux souvenirs qui sont arrivés un 11 septembre ? Jamais je ne croirais que cette date sera à jamais une date négative, une date où l'on aura pu voir jusqu'où l'humain est descendu au plus bas de la bêtise !

Moi, j'ai un bon souvenir d'un 11 septembre. C'était en 2010. Une toute petite fille est née cette journée là, belle à croquer, avec des yeux grands comme ça et un sourire d'ange. La belle Mia, la fille de ma nièce Cynthia, a vu le jour un 11 septembre ! Et c'est de cela que je veux me rappeler cette année. Je vous la présente ;)

Et vous... quel est votre plus beau souvenir d'un 11 septembre ?

mercredi 7 septembre 2011

Les émissions télé...

J'adore l'automne... pour le retour des émissions télé ! J'en suis quelques-unes : l'Auberge du Chien noir (depuis le tout début, même si mon fils Patrick trouve que c'est plate à mourir ;), Toute la vérité, les Enfants de la télé et Le Moment de vérité. Mais cette automne, on aura droit à deux retours : Mirador (juste pour la musique thème, ça vaut le déplacement) et bien sur la Galère (que j'adoooorreeee !!! )

Et j'adore Tou.tv qui me permet de voir les émissions que je manque (rarement, mais bon ça arrive ;). Et sur Internet, j'écoute, sur le site de CTV, la série Desperate Housewives (Beautés désespérées) que j'adore aussi.

Et vous, que regardez-vous ?

vendredi 2 septembre 2011

J'm'en vais voir Elton...

Elton John
Andrew Theodorakis/AP
En fin de semaine, cherchez-moi pas au Québec, ni même au Canada ! Je quitte demain matin pour Bethel, New York, pour assister au concert d'Elton John. Et oui, je me paye ce petit luxe et j'ai bien hâte d'être assise dans la salle et d'écouter ce chanteur que j'adore ;)

Le concert se donne au Bethel Wood Center of the art. Ce lieu est un peu, beaucoup mythique pour les américains. Petite communauté de 4 500 habitants, c'est à cet endroit même que s'est tenu le fameux Woodstock Festival en 1969, qui a attiré plus de 500 000 visiteurs. Rien que ça. Bethel est situé à 6h au sud de Montréal et à 2 heures au nord de New York.

Alors, bon week-end à tous ! Le mien sera super, j'en doute pas une seconde ;)

dimanche 28 août 2011

10 000 visiteurs !

11 mois après l'ouverture de ce blogue, je viens de franchir le chiffre magique de 10 000 visiteurs sur mon site.

Si vous saviez comme je suis contente du succès de cette belle aventure qui m'a permise de recontrer des dizaines et des dizaines de gens super intéressants. J'ai découvert  un monde merveilleux au sein de la blogosphère.

Merci à tous ceux et celles qui viennent me visiter régulièrement. Vous ne pouvez pas imaginer tout ce que cela représente pour moi. D'avoir ce lien par lequel je peux me faire plaisir en publiant des textes qui me font du bien, est un vrai cadeau de la vie.

Je me souhaite que vous soyez toujours présents dans mes chroniques et que vous continuiez à me suivre. Je me le souhaite de tout coeur !

Lucille xox

samedi 27 août 2011

Quand le coeur pleure...

J'ai toujours eu comme phrase fétiche: La vie nous envoie uniquement les épreuves que nous sommes capables de gérer. Au fil de toutes ces années de ma vie où j'ai eu à supporter des épreuves — et je dois détenir la palme de ce qu'une personne peut attirer comme "vie bordélique" - j'ai réussi à surmonter le tout. Bien sur avec une bonne dose de positivisme — c'est mon côté zen qui, souvent, prend le dessus — et beaucoup de magnifiques rencontres faites au hasard du chemin.

J'ai, on peut le dire ainsi, une bonne étoile. Souvent cachée par des nuages de toutes les grosseurs, ma bonne étoile travaille pour moi, est là, je le sais, je le sens. Ceux qui me connaissent savent que je suis dure en affaire, déterminée, efficace, tenace et forte... la plupart du temps.

Aujourd'hui, je n'ai plus rien de tout cela ! Ni la bonne étoile, ni toutes ces qualités qui font de moi ce que je suis. Je me sens vulnérable et tellement apeurée devant cet obstacle que la vie m'envoie, à travers ma fille de 20 ans. Je suis sans moyen, je me sens démunie... et je ne peux rien faire pour elle. Elle a choisi un mode de vie qui est nocif pour elle. Mais elle est déterminée à continuer à patauger dans ce monde et elle ne comprend pas tout le mal qu'elle se fait. Et moi je suis là, je la regarde aller et mon coeur à mal. Mal de voir toutes les misères qu'elle s'impose uniquement parce qu'elle fait des choix nocifs pour elle.

J'aurais envie de crier ma rage... seules mes larmes trouvent leur chemin. Je suis impuissante. Je ne peux rien faire. Je dois la laisser vivre ses expériences. J'ai eu beau crier, menacer, encourager, aider, parler, discuter, gâter, interdire. Rien n'y fait. Aujourd'hui j'ai pris des décisions, difficiles, mais nécessaires pour moi... pour ne plus vivre dans sa déchéance. J'ai le coeur qui fait mal... j'ai le coeur qui pleure... j'ai le coeur qui veut mourir.

J'ai trouvé dans l'écriture un exutoire qui m'a permis de ne pas péter les plombs plus souvent qu'à mon tour. La rage que plusieurs des épreuves vécues ont fait monter en moi a connu un dénouement avec les mots que j'ai pu aligner les uns à la suite des autres. J'ose espérer que ce soir, le même phénomène se produira et que je trouverais une certaine paix en ouvrant mon coeur et mes états d'âme à ceux qui me lisent.

Je sais que je ne suis pas la seule... et qu'il y en a qui vivent des expériences pas mal plus difficiles que la mienne. Mais ce soir, perdue dans ce tourbillon de rage contenue et de peine incommensurable, je me sens complètement démunie.

Merci d'être là ! Vous êtes les père, mère et soeurs qui font défaut dans ma vie actuellement, En osant être moi-même, j'ai vite compris que je ne correspondaiss plus à leur standard familial. Alors, je me suis retirée. Y a vraiment un paradoxe dans mon petit univers : Ma vie professionnelle va bien. Ma vie de femme d'affaires va bien. Ma vie d'écrivain va bien. Mais calvaire que ma vie familiale et personnelle me donne du fil à retordre.

L'écriture a eu encore son effet magique. Je me sens beaucoup mieux. La tempête est calmée et la paix est revenue dans ma tête.

Si jamais ma fille lisait ce texte, je voulais lui répéter encore et encore que je l'aime de tout mon coeur et qu'elle est une magnifique personne qui vit actuellement des expériences néfastes pour sa santé physique et émotionnelle. J'ose espérer qu'elle saura comprendre que mon plus cher désir est de la voir sereine, enjouée et surtout heureuse

Je t'aime, ma Puce xox