mercredi 26 septembre 2012

Deux ans pour la volubile... Deux ans de mots doux!


Le 26 septembre 2010, je plongeais tête première dans un nouveau monde! Un univers inconnu, intriguant, épeurant un peu même, qui allait me mener vers des horizons tellement enrichissants que j'ai encore de la misère à le réaliser.

Si je célébrais 2 ans de mariage aujourd'hui, j'aurais levé mon verre et fêté mes noces de cuir! Je serais encore une toute jeune mariée, heureuse, qui se targue de regarder son bien-aimé avec les yeux en papillotes, le coeur battant, reluquant avec passion, intensité et amour l'alliance qu'il aurait posée à son doigt, soupirant aux souvenirs de sa descente dans la grande allée, consciente des centaines de yeux jetés sur elle, visant la beauté qu'elle était pour cette plus belle journée de sa vie! Haaaaaa!

(zzzzzz... bon, la voilà encore partie dans ses grandes tirades poético-romantique... pufffttt!)

Hummm... Hummm... ! Désolée, j'étais partie ailleurs! Mais quoi, après 22 ans, on ne fête plus les choses de la même façon, non! ;)

Donc, deux ans de présence (presque régulière) sur la blogosphère! Nombre de chroniques à ce jour ;
                 * 2010: 37 textes ; 
                 * 2011: 79 textes: 
                 * 2012: 24 textes (avec celui d'aujourd'hui). 

Pour un grand total de 140 chroniques qui sont sorties de mon moi-même, que j'ai partagées avec un nombre de plus en plus croissant de lecteurs! Beaucoup qui me sont fidèles, que je connais personnellement. Plusieurs, que j'ai rencontrés au fil du temps, qui sont devenus des amis virtuels chers à mon coeur. Certains, pas mal même, qui sont des inconnus, qui passent sans laisser leur trace, qui lisent, silencieux, mes états d'âme, mes aventures, mes péripéties. 

Au cours de ces 24 mois, vous avez effectué plus de 23 300 visites dans mon univers! Wow, vous y pensez! Presque 1000 visites par mois ;)  Incroyable! Ça me fait tout drôle de savoir que j'ai été le « point de mire » 23 300 fois. C'est touchant, vraiment!

Pour toutes ces belles (et moins belles) émotions que vous m'avez permis de partager avec vous, pour tous ces merveilleux (et ils le sont tous) moments que vous m'avez fait vivre en me lisant, m'encourageant ou simplement en étant présent, pour tous ces beaux nombreux messages laissés, je veux vous dire Merci !  Il est plate, ce mot... Merci! Il ne représente pas grand-chose quand on a envie de crier sur tous les toits combien on est content, heureux, joyeux, fébrile, reconnaissant! (Non, non, non, je ne monterais pas sur la maison. Pas sûre que mes voisins apprécieraient de me voir gueuler de la sorte et j'ai un vertige chronique. :)

Ma vie a aussi beaucoup changé, beaucoup évolué au cours de ces deux années ! J'ai participé au concours littéraire les 1000 mots de l'Ermite, un concours littéraire présenté par Richard Tremblay, alias l'Ermite. J'ai eu le bonheur de voir une de mes nouvelles être publiée dans un collectif, une innovation présentée dans ma ville et qui portait le nom de Val-d'Or littéraire, en mai 2012. Je raconte ici l'émotion (vive) qui m'habitait quand j'ai su que j'avais été choisie. J'ai vécu ma première expérience à titre de visiteuse du Salon du Livre de Montréal où j'ai rencontré des gens de coeur, des gens formidables, des gens qui sont devenus des amis. Une expérience que je vivrai, chaque année en novembre, comme un pèlerinage, un ressourcement, une aventure inspirante.

Et bien sûr, j'aurais le bonheur de publier mon premier recueil de nouvelles, Dominos, en janvier prochain. Une autre belle aventure qui me remplie de bonheur (et de stresse à mesure que la date approche ;). Pour en savoir plus, je vous invite sur le site : Pour écrire un mot... !

Deux ans de belles émotions vives où se sont mariés mes petits bonheurs, mes grandes joies et autres intempéries de la vie quotidienne. Alors, si vous le permettez, je vais continuer à vous partager mes écrits, parce que de le faire, me fait le plus grand bien! Vous êtes bons pour mon moral!

Au plaisir de vous retrouver, encore et encore !




samedi 15 septembre 2012

Moi et mon (maudit) toupet...

Je suis toute énervée ! Je suis à Montréal pour le week-end ! Des rencontres et deux lancements de livres étaient à mon programme. Lettre à mon enfant, de Sophie Rondeau, se déroulait jeudi dernier à l'Écomusée du fier monde à Montréal! Beaucoup de beau monde et j'y ai rencontré plusieurs de mes amies virtuelles. (Deux articles sur l'événement sont publiés ici et ici). Génial. Je me suis baignée dans l'atmosphère magique d'un lancement de livre, de l'effervescence qui anime l'auteur, de la fébrilité des gens qui ont participé à ce merveilleux projet. Une soirée de rêve !

Plus tôt, ce même jeudi, j'avais eu la chance et le grand bonheur de dîner avec ma belle et bonne amie Sylvie Gaydos, celle qui nous a offert l'excellent roman Impasse. Rires et potinage étaient (aussi) au menu ;)

Et samedi après-midi, (cet après-midi même), je me suis rendue au lancement du 2e livre de Sonia Alain, L'amour au temps de la Guerre de Cent ans, à St-Lazare (ville que je visitais pour la première fois). Encore là, plusieurs nouveautés pour moi. Rencontrer cette auteure talentueuse «en personne» (on s'est connue grâce à la magie de Facebook :) et aussi rencontrer Marie Potvin, celle qui écrit plus vite que son ombre (je vous jure... une vraie machine à écrire vivante) et qui a produit la magnifique saga numérique Les Héros ça s'trompe jamais! (Quoi, vous ne connaissez pas... vous devez bien être les seuls. Vite faut vous procurer ça... c'est trop bon !). Était aussi présente, Sandra Lane, une auteure que je viens de découvrir et qui écrit de la «chick litt» dont son premier roman : Partir pour oublier... un salaud! Donc, encore de belles rencontres à mon actif.

Dimanche, au retour je fais un arrêt à Blainville pour faire un coucou à Katia Canciani et lui faire la bise avant son départ, en octobre prochain, pour le défi Trophée Rose des sables. Je vais donc retourner dans mon Abitibi la tête pleine de beaux souvenirs et l'énergie dans le tapis pour poursuivre mes projets littéraires! À se coller à tant de talent, on ne peut que vouloir performer... pour ne pas leur porter ombrage! Elles sont toutes des sources de motivation constante et je les en remercie du plus profond de mon coeur.

Mon voyage à Montréal avait aussi un autre but (majeur, je dirais) en lien avec mon propre projet littéraire personnel. Le saviez-vous que je publie un livre le 4 janvier prochain??? Bon ben là, vous le savez ! Dominos naitra au début de l'an 2013 et j'en suis encore toute secouée ! Vous y pensez... un livre avec MON nom sur la première page et MA photo sur la 4e de couverture ! (Ici, vous entendez un grand scratch et vous voyez ma face dépitée, les yeux levés vers le ciel, la mine déconfite, la baboune à terre). La photo de 4e de couverture ! Puffftttt !!

Je déteste les photos ! Voilà c'est dit! Je déteste ça parce que j'aime pas l'effet que ça donne, j'haïs mon sourire «bébête»,  je sais jamais où mettre mes bras, comment m'installer, où regarder! Et là je vous parle pas de l'apparence physique, des rides, des profils (j'en ai aucun qui me plait), des vêtements, du maquillage... bref, j'haï ça, baon !!

Ayant eu la brillante idée de mettre au monde un photographe, j'ai donc squatté son appartement, son studio, sa salle de bain, son temps, son énergie, sa patience et passer outre le fait qu'il ait une «vraie» grippe d'homme, pour en finir (au plus sacrant, je vous dirais) avec ce projet de séance de photo ! Mon fiston, Patrick Lemay (photographe), est un génie de la photo (et je ne dis pas cela parce que c'est mon fils... ben oui, un peu mais ouais, c'est vraiment un photographe de grand talent ;) Quatre heures plus tard, quelques 350 clichés plus loin, je peux vous dire que j'ai comme un peu compris le principe et j'avais le sourire qu'il fallait presqu'instantanément ! Les Claudia Schiffer, Tyra Banks, Cindy Crawford de ce monde peuvent bien aller se rhabiller ! Attention à vos jobs, mesdames, Bibi, ici présente a compris comment ça marche les «shooting photos» ;)

J'avais amené un peu de vêtements... euhhh un peu, disons que j'avais vidé ma garde-robe pour avoir le choix! Et bien sûr, je suis allée (un t'tit peu) magasiner au Carrefour Laval. Pour le linge, ce n'était pas un problème. 

Donc, j'ai apprivoisé le kodak assez rapidement, j'avais fait un bordel dans la chambre avec ma tonne de vêtement, mon maquillage était digne d'un  pub de Lise Watier (c'était mieux... ça m'a coûté 160 $ de fond de teint, de t'tite crème cache-ride et de poudre matifiante !!! ) le tout aurait été dû me combler de bonheur ! Tout se serait rondement déroulé si ce n'avait été de mon «%$?&&?*()()*(_(?%$%#$$» de toupet (ici mettez tout ce que vous connaissez comme jurons, je dois tous les avoir expérimentées au moins une fois hier soir ! ) J'ai même pensé prendre les ciseaux... mais ma coiffeuse Joann m'aurait tuée ! Alors, j'ai fait contre mauvaise fortune bon coeur...  j'ai mis du spray net en masse et j'ai souri au photographe qui me harcelait (oui, oui, me harcelait) pour que je fasse sourire mes yeux (ouais, terme de pro... pas toujours facile à faire ;)


Je vous offre l'une des dernières photos prises vers 23h45 ! Les autres suivront sous peu !

Vivre une expérience d'une séance de photos... je le conseille à tout le monde (avec mon fils, ce serait encore «plus plus parfait» :) Alors, payez vous ça au moins une fois dans votre vie ! C'est vraiment cool :)

 Sur ce, je vous laisse! Faut je prépare  mon voyage de retour demain matin... et j'ai un petit-fils qui fait dodo actuellement, avec qui je vais passer une belle soirée !

À la prochaine ! 

PS : En cas de fautes, veuillez être indulgent... j'écris ce texte sur le Mac de mon fils... rien n'est à la bonne place, les touches sont toutes mêlées (oui, oui, j'ai un PC et j'en suis fière ) et il n'y a pas Antidote sur son portable (peu pas être parfait en tout ;)



mardi 11 septembre 2012

Les commémorations... pour perpétuer la souffrance !

Je me rappelle exactement ce que je faisais, il y a 11 ans, quand le monde a cessé de tourner. J'étais secrétaire à l'école primaire Ste-Lucie. Au hasard d'un corridor, quelqu'un m'a lancé : « As-tu entendu la nouvelle? » Non, je n'avais pas entendu la nouvelle. Quelle nouvelle? « Deux avions sont entrés dans le World Trade Center de New York. Paraitrait que c'est un attentat! » Pas de radio, ni télé à l'école, j'avais hâte que l'heure du lunch arrive pour aller aux informations, en savoir plus, savoir de quoi il en tenait.

Et j'ai vu... et j'ai su... durant des jours et des jours, rivée à mon téléviseur, hypnotisée, la manette à la main, sur toutes les chaînes, tant francophones qu'anglophones, qu'américaines. J'ai scruté les images, la peur, l'incompréhension, l'horreur. J'étais là. Toujours. Chaque minute passée à la maison, l'était devant la télé, à tenter de comprendre, de savoir pourquoi, comment on pouvait en arriver là. J'ai pleuré, des milliers de fois en imaginant les victimes, devant la peur qui devait tenailler chaque parcelle de leur corps. J'ai haï, détesté, toutes ces races, inconnues, sans coeur, qui pouvaient venir ici, dans mon Amérique du Nord, faire du mal à mes voisins.

J'ai souhaité « qu'on » se venge, qu'on leur fasse payer, qu'on assassine en retour... oeil pour oeil, dent pour dent, à la vie à la mort. J'ai remercié le ciel de vivre au nord de cette Amérique du Nord où rien ni personne ne pouvait venir troubler ma petite vie tranquille, me faire peur, me toucher dans mon confort et dans ma quiétude.

Puis j'ai entendu les témoignages, j'ai détesté le fait que je comprenais aussi l'anglais, parce que les mots, les témoignages, les histoires d'horreur, je les ai écoutés, ad nauseum! J'ai vu les images, en couleur, en noir et blanc, en action, en format géant, presqu'en direct... Était-ce bien un corps que l'on voyait flotter sur cette photo? Les yeux... c'est ce qui m'a le plus marqué. Voir les yeux des survivants!

J'en ai eu pour des semaines, des mois à vivre au rythme du « Nine eleven 2001 ».

Puis, la tension est tombée, la vie a continué, je suis passée à autre chose... jusqu'au « Nine eleven 2002 ». La commémoration! Et les images sont revenues me hanter, meubler mon imaginaire, reprendre vie dans ma tête, en même temps que toutes les cérémonies qui étaient présentées.

Puis en 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010... et le 10e anniversaire, en 2011. Par chance, plus les années avancent, moins l'intensité des émotions - du moins les miennes - était forte. On oublie un peu... et c'est bien ainsi. Aujourd'hui même, c'est le « Nine eleven 2012 ».  Onze ans que le monde a cessé de tourner, l'espace d'une journée atroce qui marquera à jamais l'imaginaire populaire. 

Et j'ai compris que ce sont les commémorations qui alimentent ces émotions vives qui nous habitent. Ça produit un grand effet sur une fille qui habite à 1200 kilomètres de New York, je n'ose pas imaginer ce que cette date doit avoir comme effet sur les New-Yorkais et surtout sur les familles des victimes.

Est-il nécessaire d'éterniser les commémorations? Quand je vois ce qui se fait avec la Deuxième Guerre mondiale... elle est terminée depuis près de 70 ans et on la souligne encore chaque année. Oui, je sais, ce sont des événements marquants, déchirants, mais à les répéter ainsi chaque année, ces commémorations n'entretiennent-elles pas la douleur et la misère vécues par les victimes? Ne font-elles pas perpétuer des sentiments négatifs, tristes et incompréhensibles?

Selon moi, on n’a pas à commémorer les événements tragiques de la vie. À eux seuls, ils sont tellement mémorables et puissants, qu'ils s'incrustent dans les mémoires pour s'y nicher éternellement. Nul n'est besoin de les souligner, les célébrer, d'en faire un événement annuel.

Bonne fête, Mia
Je sais de quoi je parle, depuis que je suis née, le jour de mon anniversaire, on célèbre l'Armistice... le 11 novembre de chaque année, on commémore la fin de la Première Guerre mondiale!

Cette année, plutôt que de penser aux événements du « Nine eleven », je vais penser à une toute petite bonne femme, qui aujourd'hui célèbre son 2e anniversaire de naissance. Bonne fête, ma belle Mia xx

À la prochaine...