samedi 30 octobre 2010

Apprendre...

En ce frileux petit samedi matin (le sol est recouvert d'une ouate blanche et il est exactement 7h07), je me suis réveillée avec une idée de chronique : Apprendre une nouvelle chose par jour. Et oui, souvent, les idées me viennent comme ça, spontanément sans que je me creuse les méninges. Pendant que je me brossais les dents, les mots s'alignaient dans ma tête, les phrases prenaient forme et le contenu me semblait potable et intéressant. Je ne veux pas avoir l'air snob pour dire que tout ce que je dis ou écris est intéressant, mais quand je me sens bien avec mes sujets et à l'aise avec mes textes, je suis (habituellement) assez contente des résultats.

Bon, voilà : Apprendre une nouvelle chose par jour.

C'est vaste - très vaste - comme approche, mais ça laisse beaucoup de latitude afin que ça ne devienne ni ardu ni routinier (et qui dit routine dans mon cas, dit abandon après 2 jours et quart). C'est donc la mission que je me donne en cette veille d'Halloween. Apprendre une nouvelle chose par jour et dans différents domaines autant que faire se peut.  

Les mots, bien sur, seront mes thèmes préférés. Toutefois, je veux aller creuser dans l'inconnu... un peu. Il est certain qu'il y a des secteurs que je ne serais aucunement tentée d'explorer. Comme par exemple, comment dépecer un orignal ou comment parler le roumain. Non, je crois pas que ces deux domaines m'attireront. Dans un cas comme dans l'autre, ce serait trop cruel. Avoir un steak d'orignal dans mon assiette, c'est une chose. Mais voir cette pauvre bête tout écartelée, exposant ses viscères à l'air libre, c'est une autre chose ! Pour le roumain, je vous raconterais un de ces jours !

Quoi d'autres que je ne toucherais probablement jamais.  Ah oui ! Apprendre le nom des constellations - sujet qui est le dada de mon chum et qui me laisse complètement indifférente. Je veux tu le savoir, moi, à combien d'années lumière de la terre se trouvent les comètes qui ont toutes des noms imprononçables. Les seules comètes que je connaissent sont les Comètes d'Amos, une équipe de hockey midget AA de mon coin de pays. Tout ça, le système solaire, les planètes, les étoiles, c'est trop ! Trop loin, trop immense, trop compliqué, trop inaccessible !

Je ne sais pas encore quelle forme prendra cette quête à l'apprentissage hétérochlite... puisqu'elle devra être aussi variée que possible. Mais chose certaine, je veux emmagasiner, apprendre, toucher à de sphères de connaissance différentes simplement parce que je veux élargir mes horizons et nourrir mon (petit) cerveau ! Et tant qu'à faire, je veux le gaver "d'une-bonne-alimentation-saine-et-équilibrée-qui-répond-aux-critères-du-guide-alimentaire-canadien" plutôt que de l'engraisser de "junk food".

Comme pour confirmer que j'étais sur la bonne voie, Patrick Lagacé, de Cyberbresse, chroniquait ce matin dans ce sens, avec un texte touchant de vérité :  L'anglais ça s'attrape. Ne dit-on pas que les grands esprits se rencontrent ! Je vous invite à le lire.

Sur ce, je vous laisse. Pour l'instant, je dois aller confirmer que j'ai bien appris comment fonctionne ma laveuse, ma sécheuse et ma balayeuse ! Malgré mon énorme désir d'apprendre, il faut quand même que le ménage se fasse. Je me demande bien si Platon, Aristode, Sartre ou Descartes étaient aussi confrontés aux tâches ménagères. P'tit vie, p'tite misère !

À la prochaine !

mercredi 27 octobre 2010

Pour mes enfants, Patrick, Mathieu, Vanessa !

J'ai trouvé ce beau texte sur Internet...  j'avais envie de le partager avec vous ;o)
Texte original

Do not Ever Forget

Your presence is a present to the world.
You are unique and one of a kind.
Your life can be what you want it to be.
Take the days just one at a time.

Count your blessings, not your troubles.
You will make it through whatever comes along.
Within you are so many answers.Understand, have courage, be strong. 
Do not put limits on yourself.So many dreams are waiting to be realized.

Decisions are too important to leave to chance.
Reach for your peak, your goal and you prize.
Nothing wastes more energy than worrying.
The longer one carries a problem the heavier it gets.

Do not take things too seriously.
Live a life of serenity, not a life of regrets. 
Remember that a little love goes a long way.
Remember that a lot … goes forever.

Remember that friendship is a wise investment.
Life’s treasure are people together.
Realize that it is never too late.

Do ordinary things in an extraordinary way.
Have hearth and hope and happiness.
Take the time to wish upon a start.
And do not ever forget... for even a day
How very special you are !

Peace begins with you ! 

Je vous aime xox

dimanche 24 octobre 2010

Une invitation que je ne pouvais refuser ...

Mon ami, François Bélisle, est un auteur prolifique. Il est le père de la trilogie Les Moufettes de Dorbourg (Les moufettes attaquent au crépuscule (Tome1) 2007; Les moufettes livrent de la pizza (Tome 2) 2008 ; Les moufettes tirent la langue au chat (Tome 3) 2010).

Récemment, il a innové en permettant aux intéressés de participer à une suite collective de son histoire Le Delicatessen qu'il publie sur son blogue.

Et j'y ai participé ! Et j'ai écrit un petit récit ! Pour voir le projet (et visiter le blogue aussi... ) : http://castordeplume.blogspot.com/

Merci François ! Ce fut chouette comme aventure ...

Une société qui fait mal à ses enfants !

Depuis hier, on aurait dit que j'avais le cerveau dans la ouate. Mon chum me demandait ce que j'avais... je ne le savais pas vraiment. Je me sentais bizarre sans savoir pourquoi. Même l'inspiration pour écrire n'y était pas. Même de voir le spectacle de François Léveillée n'a pu complètement chasser cet état dans lequel je me trouvais. J'ai mis ça sur les blues d'octobre ! J'ai mis ça sur la pleine lune ! Mais ce matin, je crois que j'ai mis le doigt sur le bobo.

Je me suis rappelée avoir lu, samedi matin, un texte marquant de Marie-Claude Malboeuf, dans Cyberpresse Centres jeunesse: des éducateurs marqués à vie (cliquer ICI  pour voir le texte en question). Ce texte parle d'intervenants de Centre Jeunesse qui font un constat peu enviable de la situation dramatique de certains de leurs protégés. Aussi, la bande annonce du film 10 1/2  me revire tout à l'envers. Ce film choc avec Claude Legault et un jeune acteur prometteur Robert Naylor, sera en salle le 29 octobre prochain.

Et je me demande... et je me pose des questions... et je ne comprends pas !

Mais comment, bon Dieu, peut-on laisser faire de telles choses ? Comment, bon Dieu, peut-on en arriver à de tels constats et que nous, les adultes, les bien pensants, les grands puissions permettre que de telles aberrations surviennent dans la vie de si jeunes enfants ? Que quelqu'un m'explique... que quelqu'un me dise c'est quoi cette société de merde qui permet que ses enfants souffrent autant.

Juste à écrire ces mots, j'en ai les larmes aux yeux. J'ai une boule grosse comme ça dans la gorge et je me sens révoltée. Que deviendront, une fois adulte, ces enfants ayant comme bagage des expériences si traumatisantes et de si grandes cicatrices sur leur corps, leur coeur et leur âme ! Je n'ai pas vécu le 1 millionième de ce que certains de ces enfants ont vécu, et à 50 ans, j'ai encore des difficultés à dealer avec certaines événements vécues dans mon enfance !

Je sais, je sais... Ça toujours existé ! Y a pire ailleurs dans le monde ! On peut pas tous les sauver !  Je sais, je sais ! Mais n'empêche qu'on peut se sentir concerné, trouver intolérable - dans notre petit univers doré - qu'encore aujourd'hui, en 2010, ces drames font encore loi dans certaines familles.

J'aurais envie de dire que nous sommes tous, comme collectivité, responsables de ces catastrophes vécues par les adultes de demain. Pourquoi personne ne manifeste pour ces enfants (on le fait bien pour les Nordiques...) ? Pourquoi on n'investit pas dans ces institutions qui leur viennent en aide (on le fait bien pour les z'amis du Parti) ? Pourquoi on n'arrête pas l'hémorragie ? Pourquoi on tourne (encore) les yeux quand on est conscient de certaines choses qui se passent dans les chaumières ?

On n'a pas le droit de toucher un enfant ! On n'a pas le droit de blesser un enfant ! On n'a pas le droit de détruire les rêves d'un enfant ! On n'a pas le droit de tuer l'enfance d'un enfant ! On n'a pas le droit d'avoir des enfants si on n'est incapable de s'en occuper !!! Bordel !!!

Au sacré saint nom de la liberté et des droits de la personne, des enfants viendront au monde et mourront sans avoir connu rien d'autre que de la misère, de la souffrance, de la peur, de la peur, de la peur ! Pourquoi personne ne fait rien pour empêcher ça ?

Je lève mon chapeau à toutes les personnes  qui prennent soin de ces enfants, dans les Centre Jeunesse ou dans les Familles d'accueil. Mesdames, Messieurs, merci. Du fond de mon cœur... Merci !

Échange de courriel avec Marie-Hélène Dubé (la madame de la pétition).

From: lucille.bisson@tlb.sympatico.ca
To: Info@petitionassuranceemploi.com
Subject: Courage... nous sommes avec vous !
Date: Sat, 16 Oct 2010 15:44:30 -0400


Bonjour Madame Dubois, (ben oui, je me suis trompée dans mon envoi...il s'agit de Madame Dubé et non Dubois, désolée).

Je tiens à vous montrer toute ma gratitude pour votre courage et votre dévouement dans la bataille que vous livrez contre le Gouvernement fédéral et la réglementation qui concerne l’Assurance-emploi pour les personnes qui doivent combattre le cancer.

Je suis en parfaite santé et j’en remercie le ciel. Mais j’ai décidé d’appuyer votre cause et je fais circuler votre pétition dans mon entourage. Je travaille dans une Polyvalente et tous les profs et le personnel seront sollicités pour signer la pétition. À ce jour, tout va très très bien et les gens sont sensibles à la cause.

Je me suis aussi permise de parler de vous dans une des chroniques que je fais sur mon blogue. Si ça vous intéresse de la lire : http://chroniques-decontractees.blogspot.com/

Je vous remercie au nom de tous ceux et celles que vous défendez et je suis certaine que vous allez faire la différence dans leur vie. Ne lâchez pas le combat ! Val-d’Or est derrière vous !

J’ose espérer que votre santé va mieux et que vous vous portez bien.

Au plaisir,

Lucille Bisson
Val-d’Or (Québec)
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From: Info@petitionassuranceemploi.com
To:lucille.bisson@tlb.sympatico.ca
Subject: Re: Courage... nous sommes avec vous !
Date: Wed, 20 Oct 2010 14:20
Bonjour madame Bisson,

Merci beaucoup pour ce beau message qui me va droit au coeur.  Juste une petite rectification: mon nom est Dubé et non Dubois mais ce n'est pas bien grave.

Je vais aller voir votre blogue dès que j'aurai une minute de libre.  Je profite de l'occasion, puisque vous travaillez dans le monde de l'éducation, pour vous informer que les jeunes de moins de 18 ans peuvent signer la pétition en autant qu'ils soient conscients de la signification de leur signature.  C'est accepté par le gouvernement et je trouve très pertinent qu'ils aient le loisir de s'impliquer puisqu'ils sont aussi cruellement touchés par la maladie et qu'ils auront à vivre, plus tard, avec cette même loi.

Je suis touchée par la solidarité des gens en région.  On y reconnaît bien une dynamique particulière de solidarité.  Moi je suis originaire de Rivière-du-Loup et le phénomène est le même.  Saviez-vous que j'ai maintenant plus de 400 000 signatures et que mon prochain objectif, peut-être pas le dernier, est d'atteindre le demi-million de signatures.  La pétition restera donc ouverte tant que le sujet n'aura pas été débattu au parlement.  Je vous tiendrai au courant de l'évolution de la pétition sur le site que je vous invite à consulter de temps à autre.

N'hésitez pas à me joindre de nouveau si vous avez des questions ou des interrogations.

Merci encore de votre implication et au plaisir,

Marie-Hélène
http://www.petitionassuranceemploi.com/
 

samedi 16 octobre 2010

Et si on pouvait changer les choses...

Je me promène beaucoup (trop) sur Internet. Je fouille, je regarde, je lis, j'adore !!! Pour ma part, je crois que c'est la plus belle invention qui existe. Certains me parleront de la roue, du feu, de la pénicilline, du téléphone, de micro-onde et même du bouton à 4 trous. Mais moi, c'est l'Internet... et le fer à défriser. Équipée de ces deux éléments, je m'arrangerais assez bien sur une île déserte !
  
Bien sur Internet a aussi son côté sombre... comme toutes les inventions qui existent  (vous savez, un chat dans le micro-onde, ça ne fait pas des merveilles, alors que du pop-corn... hummm !). Je me contente de tourner les yeux quand je vois des choses dégueulasses, qui font mal (un gars qui se pète la margoulette sur le bord d'une rampe d'escaliers en skate board, ça me donne des picotements dans les jambes, je trouve pas ça drôle pis j'hai ça, bon), qui sont atroces ou vulgaires. Et je ne parle même pas du XXX !!

Dernièrement, en lisant le blogue de Patrick Lagacé sur Cyberpresse, j'ai découvert l'histoire d'une dame - Marie-Hélène Dubé,  une jolie blonde avec un sourire magnifique - qui se débattait avec le cancer : pas un, pas deux, mais trois cancers qu'elle a combattus en cinq ans. Imaginez l'enfer !
Je peux-tu vous dire que dorénavant, je vais arrêter de me plaindre de mes petits bobos et ravaler en silence en pensant à l'histoire de Mme Dubé.

Plus loin dans le texte, il était fait mention qu'en plus de se battre contre cette infâme maladie qui tente par tous les moyens de la mettre KO, elle devait se battre contre un autre genre de cancer : la situation financière précoce des personnes - sans assurance - qui doivent composer avec les (longs) traitements contre le cancer.

Saviez-vous qu'une personne qui n'a pas d'assurance salaire, qui doit se tourner vers l'assurance-emploi maladie pour survivre, n’a droit qu'à 15 semaines de prestations, en tout et partout? 15 semaines de prestations d'assurance maladie - dont deux semaines d'attente obligatoire - et après... Ben après tu t'arranges ! Malade, pu malade... On s'en fout ! Tu n'as plus droit à l'aide de ton bon Gouvernenent. C'est intolérable dans une société moderne et civilisée comme la nôtre.

Ça ma scié les deux jambes. Sur son blogue, Lagacé parle aussi du courage de Mme Dubé qui a décidé de ne pas s'apitoyer sur son sort et de réagir pour que cette situation (absurde) change.

Une personne raconte même qu'elle a du aller jouer de la musique dans le Métro de Montréal, entre deux traitements de chimiothérapie pour joindre les deux bouts. Et tout ça, parce qu'après 15 semaines de prestations, Service Canada, qui gère le programme d'assurance-emploi, tire la plug, ferme les vannes et dit aux madames ou aux monsieurs dont les traitements ne sont pas finis: ARRANGEZ-VOUS !

On ne parle pas ici, de familles Bougon qui se payent la traite avec "l'argent des contribuables" et qui veulent profiter au maximum des largesses et des failles de notre merveilleux système. On ne parle pas d'entreprises qui offrent des enveloppes brunes afin d'avoir la main mise sur le "buffet ouvert à volonté" qu'est notre bon gouvernement qui prend soin, avant tout, de ses "t'tits n'amis". On ne parle pas de l'achat d'équipement militaire pour aller se battre dans une guerre perdue d'avance, qui a fait augmenter le budget de la Défense nationale du Canada de "seulement" 21 milliards $ en 2009-2010. On ne parle pas de riches sénateurs ou ministres qui sont "récompensés" pour avoir faits les guignols à Ottawa durant un ou deux mandats et qui reçoivent (peu importe leurs performances) une belle grosse pension à vie... Oui, une pension À VIE !!! Quand on connait l'espérance de vie aujourd'hui, avez-vous pensé combien longtemps on va payer pour eux ?

Non, on parle d'une jeune dame dans la fleur de l'âge qui a contribué toute sa vie à ce bon gouvernement et qui veut vivre, tout simplement, dans le "plussss beau pays du monde", Tu perds ton emploi, t'as droit à 52 semaines de chômage. Tu es malade, on réduit le tout à 15 semaines. Donc, Madame Dubé expose aux Canadiens la triste réalité des gens confrontés à ce non-sens et les invite à faire quelques choses pour que ça change.

Elle veut amasser 500 000 signatures sur une pétition qu'elle remettra à notre bon Gouvernement fédéral pour faire changer la loi de l'assurance-chômage. À ce jour, plus de 300 000 canadiens ont accepté de joindre son combat.

Alors, j'invite tous ceux et celles qui liront ces lignes à faire un geste de solidarité - qui ne coûte pas un sou ! Imprimer la pétition, en cliquant ICI et faites la signer par toutes les personnes de votre entourage. Amis, collègues de travail, famille, voisins, facteur, chauffeur d'autobus, caissière, coiffeuse. Tous doivent être sensibilisés.  Il faut que Madame Dubé sente que nous, les bien portants (autant qu'on puisse l'être), sommes solidaires au combat des personnes atteintes de cancers et ce tant au niveau médical que financier.

Si vous voulez vous joindre à la page Facebook de Marie-Hélène Dubé c'est ICI.

Go, gang, Go !!! On peut faire la différence. Oui, vraiment on le peut !

Je compte sur vous ;o)
  
À la prochaine !

mercredi 13 octobre 2010

Ceux qui pensent que tout leur est dû ...

Étant à la recherche de locataires pour l'un de mes logements, je regardais, derniêrement, les annonces classées du site Internet de Cablevision, dans la section 'Je cherche'  J'ai eu tout une surprise de lire une annonce, mise par une dame activement à la recherche d'un logement. L'annonce se lisait comme suit:

"Ca fait pres d'un an que je cherche a me loger et ne vous meprenez pas ceci n'est pas une critique c'est un constat. Je travaille a temps plein je gagne 42,000$ par annee j'ai 52 ans donc passe l'age des partys,vous demandez des enquetes de credit ce que je refuse categoriquement car ceci est ma vie tres privee et c'est illegal de toute facon mais surtout j'ai un p'tit chien dont personne ne veux. Mais qu'est-ce qui vous fait donc si peur. Vous me demandez de me separer de lui c'est impensable pour moi et ceux d'entre vous qui en ont un devrait etre bien place pour comprendre Car je suis certaine que certains proprietaire en possedent un eux meme. Alors qu'est-ce que je fait."

Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris de savoir que j'ai répondu à la dame pour y donner ma façon de voir les choses, étant moi-même propriétaire. Voici la réponse que j'ai fait à cette dame : 

Si vous gagnez 42 000 $ par année...qu'est-ce qui vous empêche de vous acheter une propriété et de vivre avec votre chien ?

Je suis propriétaire et avant, je ne demandais pas d'enquête de crédit à personne et JE FAISAIS CONFIANCE AUX GENS !! Maintenant, c'est systématique !!! Je demande une enquête de crédit, des preuves d'emplois, des références d'anciens propriétaires... Je demande un dépôt de sécurité et j'exige que les personnes qui habitent dans mes logements NE FUMENT PAS...  pas qu'ils ne fument pas dans mes logements... QU’ILS NE FUMENT PAS… POINT !!! Je refuse de louer aux fumeurs !!!

Pourquoi, me direz-vous !! Parce que les fumeurs ne respectent pas le fait qu'on demande de ne pas fumer dans les logements... ou bien, s'ils le respectent, ils jettent leurs mégots de cigarettes dans la cour.

Si je vous rencontrais dans la rue et que je vous demandais de me prêter 6 000 $, là comme ça... accepteriez-vous ? Seriez-vous intéressée et ouverte d'esprit pour me prêter 6 000 $ ne sachant que mon nom et le nom de mon chien !!! Je ne crois pas, non. Alors, si je vous loue un logement de 500 $ par mois, je vous conscent un prêt de 6 000 $ par année. Donc, avant de se faire, je veux m'assurer de votre capacité de payer, le pourquoi des enquêtes de crédit, chère Madame. Je ne vois pas en quoi cette mesure de sécurité pour le propriétaire serait illégale ???? Vous savez, Madame, quand on a rien à cacher...

J'ai eu des locataires avec des chiens... Encore là...ils ne respectent rien. On doit leur dire de ramasser les excréments des chiens, ça jappent tout le temps, ça brise les cadre de porte et ça pue !!

Alors, madame, avant d'accuser les propriétaires d'être intransigeants, essayez de vous mettre à notre place. Parce qu'un coup qu'un locataire est installé dans un de nos logements, c'est là que les problèmens commencent pour le propriétaire. Il ne peut plus s'en débarrasser si ce cher locataire ne respecte pas les règlements... Et croyez-moi, ça arrive !

Vous choississez de ne pas faire faire d'enquête de crédit et de garder votre chien ! C'est votre droit le plus strict... mais subissez-en les conséquences, chère Madame. Et que vous ayez 52 ans et une job stable ne fait pas de vous quelqu'un qui ne ferait pas de troubles dans nos logements. En tout cas, moi je ne vous louerais JAMAIS un logement sans enquête (de crédit ou de toutes sortes) ...

Et si je pouvais lancer un message à TOUS les propriétaires... ce serait de faire des enquêtes sur TOUTES les personnes AVANT de louer un logement. Il en va de leur sécurité financière et de leur tranquilité d'esprit... même si ces enquêtes ne sont pas garantes de locataires sans reproche ! Mais au moins, en le faisant, on met toutes les chances de notre bord !

Au plaisir !

Elle m'a répondu ceci :

Merci pour votre explication et continuez de chercher des personnes parfaites pour vos logements qui a mon point de vue ne sont plus des etres humains et soit dit en passant vous mettez tous les locataires dans le meme panier. Je continuerai donc de chercher un proprietaire qui n'est pas parfait mais qui fera preuve d'un peu d'humanisme.

D'une locataire fiable et perseverante.

Je ne peux pas comprendre qu'il y ait des gens qui se croient au dessus de tout et qui pense que tout leur est dû... Tu ne peux pas faire un prêt à la banque, sans que ton crédit soit épluché dans tous les sens... Tu ne peux pas acheter rien à crédit, sans que ta vie soit presque mis sur la place publique.  Et parce que tu es propriétaire... tu devrais tout accepter sans rien demander en retour. Je ne crois pas, non ! Et l'âge n'est pas garante non plus de tranquilité ... j'en sais quelques choses !

Et oui, des locataires parfaits ça existe... j'en ai ! Reste à savoir si je suis une propriétaire parfaite... Faudrait que je fasses une enquête ;o)

À défaut de m'avoir permis de trouver un locataire, cette annonce aura eu le privilège de me laisser mettre les choses au clair... et de me défouler un peu ! Et ça m'a fait le plus grand bien !

À la prochaine !

lundi 11 octobre 2010

Bonne fête Jonathan

Mon beau, mon grand, mon gentil Jonathan !

Au moment ou j'écris ces mots, tu dois sûrement rêver à tout ce que tu as vécu de beau et de bon alors que tu célébrais, en fin de semaine, ton 7e anniversaire de naissance avec tes nombreux amis de gars. Comme tu me l'as si bien expliqué, AUCUNE fille n'était invitée à ton party de fête, sauf ta soeur. Seul tes amis - 10 au total - ont eu le privilège d'être de l'événement.

Les centaines de kilomètres qui nous séparent m'ont empêché de célébrer cet événement important avec toi, mais laisse moi te dire que j'ai pensé très fort à toi.

7 ans c'est une étape importante dans la vie d'un petit... oups, d'un grand garçon comme toi. C'est celle ou l'on devient (pas mal) plus indépendant, l'étape ou l'on a moins besoin de sa maman et ou on peut prendre des décisions importantes par soi-même... comme décider quel vêtement on va porter pour aller à l'école, la vitesse à laquelle on conduit sa bicyclette et ce qu'on met dans son hot dog.

7 ans c'est l'âge ou l'on apprend à lire et à écrire : "a - e - i - o - u - y" n'ont déjà plus de secret pour toi et bientôt, très bientôt j'espère, tu pourras m'écrire de belles lettres pour me raconter ce qui t'arrive de bon.

Je suis la marraine la plus chanceuse du monde d'avoir un filleul tel que toi. Tu remplis mon coeur de bonheur et de t'entendre dire 'Allo ma tante Lucille' quand tu laisses des messages sur mon répondeur, ça me touche énormément. Je suis toujours contente quand tu m'appelles et j"adore nos longues conversations ;o)

Tu es un petit - un grand - garçon d'une bonté, d'une candeur et d'une tendresse infini. Tu es mon petit rayon de soleil et je t'aime énormément.

Je te souhaite tout plein de belles et bonnes choses pour ton 7e anniversaire. Mais je me souhaite surtout que tu restes encore longtemps, longtemps, longtemps, mon petit Jonathan adoré.

Je t'aime très très fort. Je t'envoie tout plein de bisous.

Ta marraine xoxoxox

samedi 9 octobre 2010

Me, myself and I...

Après ma crise existentielle de mardi dernier dans laquelle j'exprimais - sans ambiguité - mon grand désarroi à n'être que moi (pôvre petit moi, pour paraphraser un de mes personnages animés préférés : le pôvre Caliméro), j'ai reçu des encouragements de plusieurs personnes qui m'ont shaké le Canayen un peu et qui m'ont touché beaucoup. Cet élan de compassion m'a démontré, qu'au fond, j'avais tout ce qu'il me fallait pour être VRAIMENT celle que je voulais être.

Mais, au fond, l'étape fondamentale à franchir dans toute cette histoire est de savoir EXACTEMENT qui je veux être... et de tout mettre en oeuvre pour le devenir.

Bon, mettons les choses au clair : J'ai zéro voix, je suis nulle en cuisine et je dessine comme un pied. Je n'ai aucun talent ni affinité dans les domaines suivants: la couture, la peinture, la chasse à l'orignal, l'acrobatie, la musique, l'escalade, la jonglerie, la broderie, le parachutisme, le ménage, la décoration, le théâtre, la plongée sous-marine, la mode, la danse sociale et les relations humaines. Tout le monde aura compris que je n'aime pas les chats. Aussi, toute bestiole qui a 4 pattes poilues, qui nage dans un aquarium ou qui vole dans une cage me laisse complètement indifférente. Enfin, je ne suis plus mère à temps plein (seulement disponible pour promener les félins de ma fille et encourager mes deux fils dans leurs projets respectifs). Devant ces constats, je vois donc rétrécir - et de beaucoup - mes champs de compétence !!!

Ce devrait être facile de faire un choix ! Que reste-t-il comme alternative? Il y a l'écriture, la lecture, l'ordinateur, la télé, le tricot, le bingo, et deux péchés mignons : le chocolat et le vin blanc. Le bingo j'aime ça... une fois par deux ans environ. Je tricote en écoutant la télé pour m'empêcher de sauter dans le tiroir à 'cochonnerie' et bouffer du chocolat. Le vin j'en prend (souvent) au repas. Chaque soir, je m'endors en lisant ce qui se retrouve sur ma table de chevet et mon ordi est aussi essentiel à ma vie que l'air que je respire.

Et... il y a l'écriture !!!

J'ai donc décidé de me (re)mettre à écrire. Sérieusement, cette fois ! ENFIN, me criera mon côté givré ! IMPOSSIBLE, ne cessera de réchigner mon côté salé ! L'écriture... Ce rêve si longtemps caressé mais jamais achevé, par manque de confiance, par absence de courage, par peur de ne pas être éditée ou par crainte du rejet. Je ne le sais pas vraiment.

Devant l'étendue des nombreuses démarches et des longs processus à suivre pour juste avoir la possibilité que quelqu'un jette un oeil sur mon travail... et refuse mon manuscrit, j'ai pris la décision de mettre sur Internet le fruit, non pas de mes entrailles, mais de mon imagination. Après avoir fouillé un peu et vu que c'était possible, je vais donc publier mes récits (déjà écrits et à venir) sous forme de ebook que je publierais sur mon blogue.

Je vous dis pas que ça va se faire demain matin, mais je vais me mettre au travail le plus tôt possible et vous faire partager mes petites histoires. J'ai bien hâte de vous faire découvrir ce qui se cache dans mon petit cerveau ;o)

Quand j'aurais démêlé la marche à suivre pour télécharger mes manuscrits sur le blogue (ce qui risque d'être long... c'est un peu, beaucoup compliqué pour une néophyte comme moi), je publierai une histoire pour enfant que j'ai écrite il y a plus de 8 ans ! C'est à suivre...

À la prochaine !

mardi 5 octobre 2010

Se mettre le cerveau à OFF...

Des fois, avoir un t'tit bouton dans mon cerveau sur lequel serait écrit OFF et qui me permettrait de fermer la shop... tel est l'un de mes désirs les plus grands, les plus urgents, les plus irréalisables que je puisse avoir.

Juste faire dormir la bête, juste faire en sorte que les pensées s'arrêtent, se tranquilisent, se taisent ... C'est ça, faire le silence... complet, le calme plat dans ma tête. Là, à l'instant même, je suis tellement fatiguée. Physiquement, je me suis endormie à 3h45 la nuit dernière. Moralement, les batteries sont à plat. Je suis certaine qu'être capable de faire le vide, me ferait le plus grand bien. Cette tête qui fonctionne à 5 000 km secondes n'a de cesse de me faire sentir impuissante, vulnérable, irrationnelle, quand elle veut prendre du repos. Et si je ratais une belle occasion... et si je rencontrais quelqu'un de spécial... et si je faisais l'affaire du siècle... et si devenais - réellement - celle que j'ai toujours rêvé d'être !

Mon égo... cet être immonde qui se targue de vouloir gérer ma vie de toutes les façons possibles, ne veut pas que je me repose, ne veut pas que j'arrête d'espérer une vie meilleure, un monde meilleur, une situation meilleure. À toujours vouloir courir après le vie rêvée, j'en viens à ne plus la voir, cette vie, à ne plus la réaliser, cette vie... à ne plus savoir ce qu'elle vaut, cette vie.

Plus je vieillis en âge  et en expérience (malheureses et heureuses), plus je me rends compte que je n'ai pas fait le un millionnième de ce que j'ai pu emmagasiner comme désirs, comme rêves, comme projets depuis le 11 novembre 1959. J'ai été entourée de petits défis, de petites réalisations, de petites merveilles. Mais le 'big deal', la grosse affaire, le projet du siècle, celui dans lequel j'aurais fait la différence, celui qui aurait fait en sorte que je laisse ma trace... celui-là, n'est jamais venu ! Quand je vois le parcours de vie de certaines personnes je n'arrive pas à comprendre pourquoi quelques uns sont si favorisés par le destin - pas seulement dans une vision monétaire - mais en lien avec le nombre ou la grandeur des choses qu'ils ont pu réaliser dans leur existence.

Traitez-moi de jalouse... je dirais : oui, vous avez raison. Je suis jalouse de la vie que mène les gens qui font de leur existence, une réussite assurée. Quand je me regarde, je me sens comme drabe, comme minuscule en comparaison avec de gens comme Bill Gates, James Cameron, Neil Armstrong, Hillary Clinton, Stephen King, Marie Curie, Barbra Straisand. Les grands de ce monde qui font la différence dans la vie des gens, qui se réalisent envers et contre tous, qui deviennent plus grand que grand. Et moi je suis là, a toujours chercher ce qui ferait de moi, même pas une grande... mais une personne différente de ce que je suis. 

C'est toujours en fonction de ce triste constat que mon cerveau fonctionne presque 24 sur 24. C'est en fonction de cette réalisation ultime, cette recherche intensive, presque maladive, de ce qui ferait de moi quelqu'un d'autre, que mon petit cerveau se fait aller à 12 000 tours minute...

Il est fatigué, mon petit cerveau... et pas drôle du tout aujourd'hui ! Reste à savoir si une bonne nuit de sommeil sera réparatrice ! On verra demain.

A la prochaine !