mercredi 29 septembre 2010

1 mère, 1 fille, 4 chats !

Dans quelques jours, je vais vivre l’une des expériences les plus terrifiantes de mon existence. Non, je ne vais pas sauter en parachute ou subir une transplantation cardiaque. Non, je ne vais pas passer une audition à Star Académie ou rencontrer Jean Charest. Non, pas du tout. Dans quelques jours, je vais me taper le voyage Val-d’Or—Gatineau avec ma fille… et ses 4 chats. Déjà que faire le trajet avec ma fille est tout une sinécure, je ne vous dis pas ce que ce sera avec ses 4 chats en plus.

Vous y pensez ! 350 kilomètres avec 4 chats dans mon CRV. Le tiers de l’habitacle sera occupé par des « mialeurs » en série qui, j’en suis certaine, vont s’en donner à cœur joie ! Qu’est-ce qu’une mère est prête à endurer pour l’amour de ses enfants ? Vous ne serez pas surpris si je vous donne mes prédictions : ce sera un voyage d’enfer !

J’ai tenté de négocier avec elle pour installer les chats dans la remorque avec le ménage. J’ai eu droit à une montée d’adrénaline instantanée : « Tu y penses pas, ils vont geler, vont avoir peur, bla bla bla ! » Ça a duré 30 minutes. Ensuite, je me suis risqué pour refiler la moitié de la cargaison au père du chum de ma fille. Pas de chance, il est allergique aux chats.  Ça doit être écrit dans mon karma ce voyage !!!!

Je ne comprends pas comment une personne, saine d’esprit, peut s’enticher d’affection pour ces bibittes à quatre pattes. Mettons tout de suite les choses au clair pour ne pas me faire traiter de ‘chatmophobe’: je n’ai rien contre eux en autant qu’ils se trouvent à l’extérieur d’un rayon de deux kilomètres de mon champs de vision, qu’ils soient sur photos (que je peux « flusher » à volonté) ou encore en action dans des bandes dessinées (que je ne suis pas obligée de lire).
En plus d’être en chaleur à toutes les deux semaines et de se reproduire en quantité industrielle, ces bestioles à griffes sont d’une laideur incommensurable, d’une « sournoiserie hypocrite » et d’une cruauté sans borne (vous saviez qu’ils bouffent des petits oiseaux, BEURK ,,,),

Non contents d’accaparer ses journées, les chats de ma fille ont aussi la main mise sur ses nuits. Ils dorment dans son lit. Ces paquets de poils ronronnent comme de vrais tracteurs ! Inimaginable ! Rien qu’à y penser, j’en ai la chair de poule. Faut dire que moi aussi, j’ai un paquet de poil qui ronronne toute la nuit à côté de moi, mais le mien a le mérite d’avoir une paye à toutes les deux semaines, de savoir faire la vaisselle et de se rappeler, une fois sur trois, quel jour il doit mettre les poubelles au chemin.

Cette passion pour les chats a sauté d'une génération. Ma mère aussi est une mordue de ses chats. Imaginez, elle va prendre des marches avec son paquet de poils... et il l'a suit, comme  un toutou. Faut le faire, hein !

Alors, ayez une petite pensée pour moi, envoyez-moi des pensées positives, allumer des lampions en ma faveur ! Je vais vraiment en avoir besoin.

À la prochaine !

dimanche 26 septembre 2010

Wow !!!! Un blogue à moi...

26 septembre 2010. 16h06. Premier texte à vie que j'écris sur mon blogue ! Wow... je suis toute énervée. Enfin, je me décide à faire le grand saut. Est-ce le fait d'avoir franchi le cap du cinquantenaire qui me donne le droit, l'autorisation. la permission de mettre ce projet de l'avant? Pas que j'avais besoin de l'accord de qui que ce soit... juste qu'il me fallait - enfin - me décider à faire le pas (de géant) en avant que je fais aujourd'hui !

Écrire a toujours été pour moi une excellente thérapie (peu dispendieuse), une grande, grande source de satisfaction et de relaxation tout en étant un bon sauf-conduit contre la déprime. Écrire, est aussi devenu au fil des années, un excellent exutoire contre la colère et la rage qui parfois (pour ne pas dire souvent) font rage en moi jusqu'à faire mal... Écrire est aussi un moment délicieux dans lequel je m'évade pour me retrouver dans ma bulle, loin de toutes discractions environnantes, loin de tout... seul avec moi-même.

Souvent, ce besoin urgent d'écrire, cette envie subite de laisser libre-cours aux mots qui se bousculent dans ma tête, perd de son élan et de son enthousiasme, juste par le fait que je suis mon seul et unique public. Et l'idée d'avoir un blogue a fait son chemin dans ma tête, a longuement été murie, pour aboutir enfin - ajourd'hui - avec les Chroniques décontractées d'une volubile.

J'ai tellement de choses à dire, tellement de sujets et d'idées à partager, tellement de mots dans mon cerveau qui ne cherchent qu'un chemin - simple et facile - pour prendre vie et être lancés aux quatre vents.

Merci de partager mon univers, de me donner l'occasion de mettre concrètement en mots ce qui façonne mon esprit, mon coeur, mon âme.

Au plaisir !

Lucille ;o)