mardi 30 novembre 2010

Mes condoléances, François - Le Castor déplumé ...

Mon ami - dans la vie, sur Facebook et sur les blogues - François Bélisle vient de perdre son père. Je voudrais lui offrir, ainsi qu'à sa conjointe Élise, mes plus sincères condoléances et lui dire que  mes pensées sont avec lui.

Courage François.

Bises xox

vendredi 26 novembre 2010

Voilà c'est fait ...

Là je vous dis pas comment je me sens !!!! Je l'ai fait. C'est parti, à l'instant ! Je suis tout énervée, j'en "shake", j'ai une boule dans l'estomac, j'ai de la misère à avaler.

J'ai envoyé à une maison d'édition l'une des premières histoires que j'ai écrite, il y a de cela 7 ans. Une histoire dans la collection jeunesse - pour enfants de 6 à 9 ans - que j'avais offerte à ma nièce, Mégan, pour son 6e anniversaire. L'étrange aventure de Mégan.

Ouff !!! J'écris ces mots, et j'en ai le souffle coupé. Bien sur, je sais que ça ne veut rien dire, que ce n'est pas gagné d'avance, que ça se peut que ce soit refusé. Ouais, je sais tout cela. Mais pour l'instant, je suis certaine que je me sens comme un personne qui saute en parachute... les deux ou trois premières secondes quand tu sais que tu viens de faire le saut, de te lancer dans le vide... et que tu ne peux pas revenir en arrière ! Voilà, je me sens comme ça. Depuis que j'ai pesé sur le bouton "envoyé" du courriel. Capoté, je vous dis ;o)

Pour ceux qui ça intéresse, cette histoire a 6,829 mots. Je sais pas si c'est trop, si c'est pas assez. Je n'en ai aucune idée. J'ai juste envoyé le tout. La maison d'édition ne donnait pas de consignes sur le nombre de mots, alors, je sais pas. Ahhhhh !!! je suis énervée. Si je me retenais pas, je pense que je braillerais ;o)

Qui vivra, verra, qu'on dit ! J'ai hâte de voir en ciboulot ! Okay, Lucille, calme-toi, là. Respire. Expire. Respire. Expire... Oufff !! voilà, ça va mieux ;o)

Je suis tellement contente de pouvoir partager ces émotions "live" avec vous. C'est fou. Merci d'être là. Si vous saviez comment c'est important pour moi. Beaucoup, énormément, même.

Je vous tiens au courant, c'est sur, sur, sur. Ciao ! Ciao !

mercredi 24 novembre 2010

Quand les dates me font souvenir...

Aujourd'hui, c'est le 24 novembre et c'est l'anniversaire de quelqu'un qui est très cher à mon coeur. Une personne spéciale qui fait partie de ma vie depuis 47 ans et que je n'ai pas vue depuis très longtemps, parce qu'elle habite un autre pays, un autre continent... un autre monde.

Aujourd'hui, c'est la fête de mon amie Suzanne. Au cours de nos premières années de fréquentation - à l'âge de 4 ans - tout de suite ça a cliqué entre nous. Nous habitions l'une à côté de l'autre, et pour moi, elle m'a offert le plus beau cadeau que l'on puisse donner à quelqu'un: elle m'a donnée son amitié.

Nous avons traversé toutes ces années, toutes ces modes, toutes ces époques ensemble. Nous avons vécu de belles aventures, d'étranges aventures, de dangeureuses aventures, ensemble. Nous avons beaucoup ri, sécher nos pleurs, fait milles et un projets, ensemble. Nous avons fêté, célébré, fait des virées, ensemble. Avec elle, je sentais que rien n'était impossible, ou presque !

Ma chère Suzanne, je veux te souhaiter  un très bel anniversaire. J'espère que la vie t'aura apportée tout ce que ton coeur désire, et que malgré les nombreux voyages que tu fais de part le monde, les châteaux que tu visites et les plages que tu foules, tu as toujours une petite place dans tes pensées pour nos souvenirs d'enfants. Les mémoires magiques que j'ai de notre enfance sont celles où toutes les deux, du haut de nos 10 ans, nous nous promenions durant des heures, sur le chemin de fer à Jacola, à nous compter des mensonges, à changer le monde et à espérer de meilleurs lendemains l'une comme l'autre.

Gros bisous, ma belle Suzanne. J'ai hâte qu'on se revoit pour célébrer nos anniversaires ensemble (on en a plusieurs à reprendre) et surtout, nos 50 ans d'amitié (en 2014)...

Salutations à la Reine d'Angleterre de ma part ... ;o)

Ciao Bella ! xox

PS: Et demain (25 novembre), c'est la fête d'une autre amie qui s'était greffée à notre duo. Bonne fête Marielle xox

dimanche 21 novembre 2010

Quand la lune attaque...

J'ai enfin trouvé une explication des plus plausibles à mon état nébuleux qui m'a fait pondre un texte assez sombre et rempli d'embiguité, dans la nuit de vendredi à samedi !

C'était soir de pleine lune... Et la pleine lune elle a toujours sur moi un effet boeuf qui me fout les j'tons et qui me vire tout à l'envers. Bien sur, il y aura ceux qui ne croient pas cette théorie. Mais, avec l'âge, j'ai découvert que les périodes de pleine lune me transforment en bête semi-maniaco-dépressive qui s'enlise dans des zones obscures me faisant dire  - et (depuis peu) écrire -  des choses bizarroïdes.

Je ne suis pas dans la poésie, mais pas du tout ! Mais  j'ai laissé mes idées prendre place en respectant l'état dans lequel je me trouvais. Dans ce texte poético-thérapeutico-libérateur, il y a beaucoup de sujets touchés. Ce n'est pas très cohérent, je l'admets, mais c'est quand même ce que je vivais dans le feu de l'action... du clair de lune !

Ce soir là, j'ai bouffé tout ce qui était conçu, enrobé, imprégné, trempé, pensé et imaginé en chocolat. J'vous dis pas, je dois avoir englouti 2 millions de calories. Et une chance qu'il faisait un froid de canard, parce que je spottais le dépanneur du coin pour compléter, en bonne et du forme, mon orgie de glucides. Mais le froid a eu raison de ma raison...

Ce que je trouve bizarre, c'est, quand je suis dans le "mood' de la pleine lune,  je ne m'en rend pas compte... jusqu'à ce que je sache que oui, hier soir c'était la pleine lune. Et là, ma raison (oui, oui, ma raison)  s'écrit :  Ouff... c'était la pleine lune. T'es pas en train de virer maboule... c'était juste la pleine lune.

Ensuite, je fais la paix avec mon moi-même, avec mon chum (parce que souvent il est dans ma trajectoire directe avec la lune), avec mon foi (le chocolat, c'est dur en maudit sur le foi) et avec mon régime... jusqu'à la prochaine lunaison. À chaque fois, je me dis... le mois prochain, je ne me ferais pas prendre. Je vais la surveiller cette foutu pleine lune et je vais me préparer (mentalement) à sa venue !! Ben faut croire que j'ai cette émotion à vivre une fois par mois !!!

Euhhhh, pouvez-vous imaginer, avant quand la pleine lune tombait en même temps que mes règles !!! Je comprends pas comment il se fait que mon chum soit encore avec moi, hi hi hi !!! C'est fort en maudit, l'amour ;o). Avec la ménopause, j'ai au moins éliminer une des deux causes qui affectait - directement - mon caractère. Dieu Merci et Vive la ménopause - pour cet aspect, du moins !!! 

Bon, je vous laisse ! J'ai du sommeil à reprendre... (saviez-vous que le chocolat ça empêche de dormir ;o).

À la prochaine !

samedi 20 novembre 2010

Je n'aurais de cesse de douter...

Je n'aurais de cesse de croire,
De rêver, de voir, d'attendre,
Qu'un jour ou l'autre sûrement
Je comprendrais, je saurais, enfin
Pourquoi, pour qui, pour quand.

Je n'aurais de cesse de vivre,
Une existence,  une vie perturbée
Par un trop plein d'émotions, de vides
De regrets, d'attentes, d'espoirs,
Qu'un jour, peut-être, demain.

Je n'aurais de cesse d'espérer,
D'essuyer les larmes de mes yeux
Qui ne coulent jamais sur mes joues
De souhaiter en vain, toujours,
Ces paroles si belles, si fortes, si douces.

Je n'aurais de cesse de chercher
Où le chemin parcouru ira
Où le chemin à venir sera
Pour un temps, pour une éternité
Entre le ciel et mon coeur blessé.

Je n'aurais de cesse d'aspirer
Pour qu'un souffle nouveau naisse
Dans un corps si mince de vie
Si petit, si petit, si petit
Qu'il ne sera qu'une ombre sur le mur

Je n'aurais de cesse de penser
Quand la lune deviendra une étoile
Que cesseront ces mots, petits et gros
Qu'un jour, oui un jour, peut-être
Que ma tête se remplira de rire

Je n'aurais de cesse d'imaginer
Que tout cela, cette vie, cette lutte éternelle
Qu'au jour ou sonnera le glas
Un vainqueur sera concédé de surcroit
Moi, Moi, Moi, Moi, Moi et Moi.

mercredi 17 novembre 2010

Rassurez-moi quelqu'un ...

Bon, je fais appel aux écrivain(e)s expérimenté(e)s qui croisent ma route à travers mon blogue et à tous ceux qui ont entrepris un projet qui leur tenait vraiment à coeur !

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de douter de votre texte, un coup qu'il était presque terminé ? Plus je le relis et plus je le trouve ordinaire, sans saveur - à la limite... plate et inintéressant !

Voilà les doutes qui me travaillent, l'impression d'écrire comme une enfant de 3e année B. Et on dirait que depuis que j'ai commencé mon  histoire... ben je la retrouve un peu partout, dans le sens que ce dont je parle dans mon histoire se retrouve dans une émission de télé que je regarde ! Assez ordinaire, hein ! J'ai failli fermé la télé ;o)

Était-ce un signe positif ... ou bien négatif que m'envoyait St-Écrivain, le patron des âmes tourmentées en manque d'assurance et d'inspiration ? Tsé, j'écris une nouvelle de 6 pages... Je vais filer comment si j'entreprends un projet de roman !

Je vais décrocher et aller me coucher ! Ne dit-on pas que la nuit porte conseil.

Bonne nuit et merci beaucoup, beaucoup, beaucoup !

À la prochaine ...

Ma première participation à un concours littéraire !

Voilà ! Les dés sont jetés ! C'est décidé, je me lance ! Je plonge et advienne que pourra, s'il neige on peltera, comme on dit par chez-nous !

Les bases de la première nouvelle qui sera envoyée dans les concours littéraires sont en place et je suis pas mal fière de ce qui va en ressortir. J'en ai environ 80 % d'écrit. Je l'ai fait lire à 3 personnes de trois générations différentes: 20 ans, 34 ans et 53 ans. Faut dire qu'ils ne sont pas très objectifs: il s'agit de ma nièce, mon fils et mon chum ! Mais quand même, leurs premières impressions m'ont validée dans ma démarche.

Ça m'encourage... il n'ont pu détecté la fin de l'histoire ! Encourageant ;o)

Je n'ai pas encore de titre, mais juste pour mon plaisir, je vous en partage un petit bout :

Conscient et très lucide, mais prisonnier de cet espace minuscule qui sentait le désinfectant et le renfermé, il rageait à l’intérieur. Il était en colère contre la vie, cette foutue vie qui ne lui avait causé que des désagréments.

Alors, c'est parti ! L'aventure commence... et je ne veux jamais qu'elle ne s'arrête !

Comme première expérience, une nouvelle comptant entre 1750 et 2500 mots (entre 6 et 10 pages). Le tout doit être dans la poste pour le 31 décembre. C'est excitant... et très stressant. Je vous en reparle ;o)
À la prochaine !

jeudi 11 novembre 2010

Des perles, des fleurs, du chocolat et une résolution ...

Aujourd'hui, je me suis laissé parler d'amour ! Aujourd'hui, j'ai ajouté un printemps aux cinquante que j'avais déjà à mon actif. Aujourd'hui, j'ai fait un premier pas sur la pente "descendante" de ma vie puisque selon mes calculs et mon désir le plus grand, j'aurais atteint la moitié plus un an de mon passage sur terre. Et oui, je veux vivre jusqu'à 100 ans (en forme, en santé et surtout, avec toute ma tête, mes mots et mes idées, bien sûr ! )

Tout plein de belles et bonnes choses se sont produites aujourd'hui, à commencer par un téléphone chantant 'Bonne fête ma tante Lucille' par le beau Jonathan (mon filleul de 6 ans) et sa famille à 7h15 ce matin. Arrivée au travail, j'ai vu mon bureau décoré de belles façons et une chorale spéciale m'entonner une chanson 'home made' concoctée par le Comité social. Ces académiciens du Carrefour arboraient des chapeaux amusants et étaient armés de cadeaux surprises et de sucres d'orge spéciaux. Toute la journée a été un feu roulant de bons vœux, de bisous, de câlins et de gâteries chocolatées. J'ai vu les deux petites merveilles de 14 mois de ma boss débarquer dans mon bureau spécialement pour moi. Juste pour moi, c'est peu dire, hein ! J'ai vu de beaux bouquets fleuris m'être livrés par trois fois (merci mon chum, merci Mélissa, merci Patrick, Mathieu et Vanessa). Tout ça sans compter les nombreux téléphones, les messages Facebook, les courriels chaleureux et le dîner avec mon amie Chantal.

Une vraie tornade d'amour et d'attention. Arrivée à la maison, l'amour de ma vie depuis 24 ans, 5 mois et 17 jours m'a offert un magnifique ensemble de collier et boucle d'oreilles en perles argentées. Wow et rewow !!!! Je vous dis pas, j'ai pris de la valeur tout d'un coup ;o)

Je qualifierais ma journée de MAG-3: magique, magnifique, magistrale ! C'est bizarre et intriguant à la fois de ressentir ce feeling au creux de l'estomac. De se sentir le centre de l'univers. C'est enivrant ! Cet instant magique ou tu te dis que les gens ne sont pas obligés de faire ce qu'ils font... Donc, tu peux en déduire qu'ils le font parce qu'ils sont contents de te démontrer leur appréciation et leur amour. J'en suis encore toute chamboulée.

J'ai donc compris que j'étais la seule qui avait de la misère à aimer la personne que je suis (avec un certain importé, quelques locataires mécontents et une quelconque créature affreusement méchante que j'ai connue dans une autre vie). J'ai compris (finalement, diront certains) que je transportais avec moi, chaque jour, ma pire ennemie, ce côté de moi qui était incapable de m'apprécier à ma juste valeur.

Aujourd'hui, tout plein de gens m'ont montrés que j'étais quelqu'un d'important et ce, sans égard à mon apparence physique (mon plus grand calvaire depuis des millions d'années), à mon âge, à ma fonction ou au caractère (de cochon, parfois) qui me "caractérise" bien souvent. Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps pour m'apercevoir qu'il est assez fréquent que l'on me démontre ces élans d'affection, de reconnaissance et d'amitié.

Alors, qu'est-ce que j'ai à me plaindre ? Pourquoi est-ce que je vis toujours avec cette incertitude, ce cafard, cette déception face à qui je suis en réalité ?

Aujourd'hui, j'ai donc pris la décision de commencer à aimer cette fille qui a le même nom que moi, le même âge que moi, qui habite à la même adresse que moi et qui a le même compte de banque que moi ! Aimer cette personne comme elle est (pftttt... juste d'écrire les mots me fait grincer des dents). Ce ne sera pas un combat ultime, une bataille extrème, mais mon défi personnel pour la prochaine année. Me prendre en main, voir mes qualités plutôt que mes défauts; voir mes forces plutôt que mes faiblesses; voir mes réalisations plutôt que mes défaites.

Je suis comme une enfant. J'ai besoin de défis et j'ai besoin d'être encadrée. J'ai besoin de support et j'ai besoin d'encouragement. J'ai besoin de balises et j'ai besoin d'un plan de match. Et comme je suis rendue à l'âge vénérable de 51 ans, je devrais être en mesure d'être ce coach, ce supporteur, ce maitre dont j'ai tant besoin. Il s'agit juste que je signe un contrat avec moi-même, que je le mette en pratique et surtout, surtout, surtout, que je le respecte.

Et vous ? Je suis tellement heureuse de vous savoir dans ma vie. Vous êtes des dizaines et des dizaines à visiter mon blog chaque jour. Vous faites une différence indéniable dans ce nouveau cheminement qui prend forme en moi. Vous me donnez la possibilité de mettre de l'avant des choses que je n'imaginais pas pouvoir accomplir avant. Juste d'avoir cette chance unique de mettre par écrit mes textes et mes pensées, font en sorte que je me découvre à chaque chronique. Plus j'écris et plus je deviens cette personne que je cherche depuis plus d’un demi-siècle...

Pour tout cela et pour bien plus encore, je vous dis MERCI et à la prochaine !

mercredi 10 novembre 2010

Édouard Carpentier est mort...

La semaine dernière, Édouard Carpentier est mort. Vous ne savez pas qui est Édouard Carpentier? Vous ne connaissez pas l’homme à la savate volante, le spécialiste de la voltige, le King de la Lutte Grand Prix ?  Vous êtes alors, sûrement, de la génération Passe-Partout !

Édouard Carpentier a été le saint homme par qui la télé couleur est entrée dans notre salon familial au début des années 1970. De sa voix tonitruante et de son air de gars qui n’entend pas à rire, mon père avait exigé (et c’est peu dire) que la télévision couleur qu’il venait d’acheter soit livrée avant 11 heures le samedi matin, puisque la lutte était présentée à midi.  Et elle l’avait été. Nous étions tous là, assis devant ce joyau coloré à admirer le Grand Édouard administrer une raclée démesurée à Tarzan « La Bottine » Tylor et donner le coup de grâce aux deux Poudrés d’Hollywood… en même temps.

Chez nous, il y avait deux messes par semaine. La messe du dimanche où ma mère nous trainait comme des boulets, pour, semble-t-il, tenter de nous faire gagner notre ciel tout en nous faisant réciter des prières qu’on ne comprenait pas du tout. Notre seul plaisir était de démasquer lequel des voisins tomberait endormi en premier et recevrait le coup de coude dans les côtes de sa tendre moitié.

Et il y avait la messe du samedi. 11h55 : on se bousculait sur l’un des deux divans du salon pour se trouver une place de choix. 11h58 : mon père commençait à nous avertir de « rester tranquille ». Et, en même temps que le coucou sonnait l’heure du diner, il régnait un silence d’or dans notre salon. Le curé du village aurait été jaloux de l’attention que nous portions à chaque parole du commentateur de la Lutte Grand Prix ! 10 paires de yeux rivés sur l’écran couleur, à admirer des géants se tabasser et recevoir des raclées époustouflantes, à huer les méchants et à applaudir les bons. Par la suite, ma mère en avait pour des heures à calmer mes frères qui s’en donnaient à cœur joie en pratiquant, à qui mieux mieux, les prises qu’ils venaient d’emmagasiner dans « leur tiroir de la mémoire ».

L’un des jours les plus tristes de ma préadolescence a été celui où j’ai su que la lutte était « arrangée avec le gars des vues ». J’étais choquée et peinée de savoir qu’on m’avait roulée ainsi durant toutes ces années. Tous ces samedis où j’avais vénéré ces colosses qui faisaient régner la justice et qui punissaient les méchants. J’en voulais à mon père - il devait sûrement le savoir que la lutte était du « fake » - d’avoir ainsi entretenu ma naïveté.

Faut dire aussi, qu’à l’époque, tout ce qui nous sortait de notre quotidien - assez ordinaire - avait pour mission de nous faire rêver. Avec uniquement deux postes de télé, un en français (le 4) et un en anglais (le 2), notre vision sur le monde se limitait à ce qui se passait dans notre quartier, dans notre école, dans notre famille. Bobino, Le Pirate Maboule, Fanfreluche et Marie Quatre-Poches ont bercé mon imaginaire. La Lutte Grand Prix et Édouard Carpentier ont comblé ce besoin - Ô combien interdit - de se défouler mentalement en admirant ces adultes se taper sur la gueule, faire couler le sang, être maitre du ring.

Un retour en arrière nostalgique, ce matin ! Est-ce le « blues » de novembre qui me fait penser à tout cela, ou le « blues » du 11 novembre qui approche à grand pas ? Je ne sais pas ! J’avais juste envie de le partager avec vous.

À la prochaine !

dimanche 7 novembre 2010

Arrêter l'ouragan dans ma tête !

Un ouragan a pris place dans ma tête. Les mots dits... les maudits !!! Toutes ces paroles qui blessent, toutes ces émotions qui émergent, tous ces souvenirs, blessants, persistants, inodores, incolores, invisibles !

Arrêter l'ouragan dans ma tête ! Prendre une autre avenue, faire un autre trajet de vie ! Oublier, juste oublier, ne plus se souvenir, ne plus ressentir, ne plus verser de larmes sur cette vie... ou sur cette non-vie ! Refaire le chemin en sens inverse, effacer les douleurs, broyer les peines, déchiqueter la colère. Oui, refaire le chemin en sens inverse ! Et pourquoi y a pas de 'rewind' dans la vie ?

Arrêter l'ouragan dans ma tête. Juste être quelqu'un d'autre, pour une seconde, une minute, une journée... une vie entière. Juste ne pas être celle qui essaie de comprendre le pourquoi du comment, le qui, le quoi, le quand !

Arrêter l'ouragan dans ma tête. Être capable de rassurer toutes ces peurs, qui paniquent dans le noir, qui se cherchent un abri permanent, un grotte, une cachette.

Arrêter l'ouragan dans ma tête. Trouver une nouvelle terre d'asile, compréhensive, douce, sereine, amicale, maternelle ! Cesser de chercher l'amour ou il n'y en a pas et voir, de ses yeux grands ouverts, le reste de l'univers qui nous ouvre les bras, tout grand, tout plein, tout chaud.

Arrêter l'ourgan dans ma tête. Et revoir le soleil. Simplement.

samedi 6 novembre 2010

J'ai appris... cette semaine !

J'ai appris, cette semaine, que toute vérité n'est pas bonne à dire... même aux gens qui devraient te comprendre le plus !

J'ai appris, cette semaine, que si tu peux compter tes heures de sommeil sur une seule main et tes heures d'éveil sur tes doigts de mains et tes doigts de pieds - et ce dans le même 24 heures, y a un problème ! D'autant plus si ce problème se produit trois jours de suite... là y a un énorme problème !

J'ai appris, cette semaine, que c'est pas parce que tu te dis que t'es pas stressée... que t'es pas stressée pour vrai ! Surtout quand cette constatation te vient d'une personne qui n'a aucun stress à son actif ! (Et oui, ça existe du monde de même ...)

J'ai appris, cette semaine, que pour lâcher prise, des fois, faut que tu piles sur ton orgueil !

J'ai appris, cette semaine, que des bottes à talons hauts peuvent te mettre les pieds en bouilli même si tu les as depuis des années !

J'ai appris, cette semaine, qu'il y a des gens qui t'apprécient à leur façon, sans vraiment te le démontrer, mais qui t'apprécient pareil (et ça fait chaud au coeur quand tu le découvre) !

J'ai appris, cette semaine, que beaucoup de personnes me suivent dans mon aventure dans la blogosphère... et oui, j'ai franchi le cap des 1000 visiteurs sur mon site. ! Wow et re Wow ! Merci, mille fois merci ;o)

J'ai appris, cette semaine, qu'un zipper de culottes n'est pas à l'épreuve de tout !

J'ai appris, cette semaine, que mes mots souvent font du bien aux gens et c'est merveilleux de le savoir !

J'ai appris, cette semaine, que j'avais un tempérament 'chien' avec des tendances 'requin'... Un  jour je vous expliquerais !

J'ai appris, cette semaine, que des couturières à Val-d'Or, ça court par les rues !

J'ai appris, cette semaine, que des fois, un gérant de banque ça peut être cool !

J'ai appris, cette semaine, que la vie est une maudite belle aventure à vivre !

À la prochaine !

lundi 1 novembre 2010

J'ai appris aujourd'hui...

Aujourd'hui, j'ai appris ce qu'était la Pangée - un événement qui s'est passé il y a 250 millions d'années (rien que ça) et qui a fait en sorte que les continents se séparent (si j'ai bien compris).
 
Megazortrodon
Et dans le même reportage que j'ai écouté avec ma douce moitié qui se passionne autant pour la terre que la lune et l'univers, j'ai aussi découvert (entre autre) que l'on descendrait, nous les humains, d'un espèce de petite bibitte à poil, pas plus gros qu'une loutre et qui aurait comment nom le megazortrodon (quand je vous le disais que c'était des mots impossibles à prononcer).

Un espèce de tempête de feu provenant des profondeurs de la terre aurait balayé tout ce qui pouvait se trouver de vivant sur terre. Cette tempête aurait duré quelques choses comme 500 000 ans détruisant 90% de la vie sur terre. Ensuite, ce sont les dinosaures qui ont vu le jour ! Pour confirmer mes dires, VOIR CECI.

Voilà ce que j'ai appris aujourd'hui ;o) Et j'ose croire que c'est mon dernier essai en ce qui a trait aux apprentissages des bestioles ayant vécu il y a si longtemps ! Vous savez, j'ai de la difficulté à me souvenir ce que j'ai fait hier... alors, pour moi 250 millions d'années, c'est vraiment au dessus de mes capacités de compréhension. Mais au moins j'ai essayé...

À la prochaine !