jeudi 20 janvier 2011

Ça me dépasse... vraiment !

Hier soir, en tricotant mon beau foulard multicolore, j'écoutais Les Enfants de la télé, émission que j'adore et qui compte parmi mes émissions préférées (avec Les Parent, Moments de vérité, Enquêtes et L'Auberge du Chien noir ;o).

 Donc, à l'émission y avait Réjean Tremblay qui a dit une phrase qui disait, en gros, que les joueurs de hockey québécois ont peu de chance d'évoluer dans la Lique Nationale... parce qu'ils ne parlent pas anglais.

Et cette affirmation m'a travaillée les neurones toute la journée entre la préparation de 2-3 lettres de suspension, l'écoute de 15-20 appels de parents pour motiver l'absence de leur enfants atteints de gasto et les (nombreuses) demandes de mon boss (une journée de fou, je vous dis pas !!!)

 J'avais juste une chose à répondre, à Monsieur Tremblay, si je l'avais eu en avant de moi : 254-6011 (dire en anglais, svp, two five four six o one one) !!! Aussi simple que ça !

Un gars à la chance de jouer dans la Ligue Nationale de Hockey, d'atteindre le rêve d'une vie qu'il (et ses parents, bien sur) caresse depuis qu'il est haut comme trois pommes, d'évoluer parmi les stars et il va tout foutre ça en l'air parce qu'il parle pas anglais !!!! Come on, chose... Wake up !

 Je peux pas croire que ce soit la raison. Allo !!!! La terre appelle la lune. Faut le faire. Prends toi des cours d'anglais intensif (t'sé, si Céline y est arrivé... tout le monde peut y arriver ;o), engages-toi un professeur privé, écoute Sesame Street et The Price is Right, mais bordel fais quelques choses, pis vite !

 L'anglais devrait être obligatoire aussitôt que t'es dans le bantam AAA, du moins dès l'entrée dans le Junior Majeur. J'ai l'air de m'y connaitre en hockey... détrompez-vous, j'y connais absolument rien. Mais quand j'entends des énormités comme ça, ça me choque... beaucoup même.

 En tout cas, moi je dis si les québécois ne sont pas plus représentés dans la LNH, ben c'est ben bon pour eux autres ! Ils n'ont qu'à arrêter de "penser" 3 000 fois par seconde en entrevue à la télé et mettre leur priorité aux bonnes places !

Voilà... Montée de lait en règle ;o)

 À la prochaine...

3 commentaires:

  1. Il y a peut-être eu une époque où l'unilinguisme français était un obstacle, mais personne va me faire croire que c'est encore le cas, franchement!

    De un, le niveau d'anglais des moins de trente ans est de beaucoup supérieur à celui de leurs parents.

    De deux, quand Koivu est arrivé dans la ligue, il ne parlait ni français, ni anglais.

    De trois, la Ligue Nationale, c'est une business. Ils cherchent des gars qui savent jouer, point. Ils vont s'arranger pour qu'il comprenne ses coachs après l'avoir fait signer.

    De quatre, à la façon dont les choses évoluent au hockey (commotions cérébrales nombreuses, blessures, etc), est-ce que c'est souhaitable qu'il y ait plus de Québécois?

    Ils devrait se mettre au MMA. Là, on est très bien représentés et par un gars qui parle anglais à peu près aussi bien que Jean Chrétien! ;p

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  2. @ Lucille : et oui, les jeunes de la génération des 85-90 pense que tout leur est dû. Il ne faut pas se demander pourquoi... c'est la génération des 2 noms-roi. Ils pensent que tout qu'ils n'ont qu'à demander et que tout leur tombera dessus du ciel. D'après moi, le hamster ne sait plus faire tourner la roulette. Bon... y'a beaucoup de choses qui me font penser ainsi, mais mon contrat de travail m'interdit d'en parler publiquement...

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  3. j'allais écrire a peu près la même chose de Gen en tout point.
    (merci gen lol)

    Si il n'y a pas de québécois dans la ligue c'est peut-être plus un problème de racisme que de langue ! Plein de russes jouent sans un mot d'anglais, nos petits gars sont pas pires que les autres.

    Oui je parle de racisme, car dans plusieurs sport au Canada il y en a. Je suis assez callée en sport amateur (ben obligé avec ma fille qui fait du patin de vitesse et l'autre qui court sur l'équipe nationale de cross-country et avec le rouge et or de l'université laval)

    Je te donne un exemple fictif: admettons qu'il y a 8 filles sur 11 au ping pong qui sont québécoises sur l'équipe nationale ben au lieu de prendre un coach québécois ça va être un coach ontarien et toute l'équipe va se déplacer à Toronto et tout le monde va parler anglais pour accomoder le coach !

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