Deuxième conte de Noël du défi de l'Ermite de Rigaud - Un moment de défoulement extrème. Je pense que j'ai plus que 500 mots et je sais pas si je peux participer deux fois... mais ce conte me suppliait de l'écrire ;o)
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Le Père Noel est en calvaire !!
Il tournait en rond dans son atelier à se gratter la tête et à se demander ce qu’il allait pouvoir bien faire avec ces cas… Ces dossiers qui se retrouvaient dans sa grande boite noire !
Année après année, les mêmes noms qui revenaient toujours et il mettait leur nom sur une liste - qui devenait de plus en plus longue. il y avait bien quelques touts petits qui faisaient de la misère à leurs parents, mais depuis un certaine temps, le Père Noel remarquait que des adultes faisaient de plus en plus partie des enfants pas très sages du tout.
Il n’arrivait pas à comprendre comment il se pouvait que des gens soient si méchants. Qu’il le fasse consciemment et sans aucune vergogne. Bien sur, ces personnages n’auraient pas de cadeaux de sa part, mais le Père Noël avait décidé que c’en était trop.
Sa boite noire, il l’avait mise en place quand il avait reçu d’une petite fille de 10 ans un touchant témoignage qui lui demandait pourquoi sa maman était toujours en colère, criait sans cesse après elle et se servait d’une ceinture pour la frapper quand elle était fâchée. Il y avait bien longtemps de cela et il n’avait pas su quoi lui répondre.
Sa boite noire, il l’avait mise en place quand il avait reçu d’une petite fille de 10 ans un touchant témoignage qui lui demandait pourquoi sa maman était toujours en colère, criait sans cesse après elle et se servait d’une ceinture pour la frapper quand elle était fâchée. Il y avait bien longtemps de cela et il n’avait pas su quoi lui répondre.
Au fil des ans, des lettres de tout genre étaient empilées dans la boite, En plus des enfants, les adultes écrivaient aussi au Père Noël pour lui raconter leurs malheurs et leurs angoisses.
Dernièrement, une dame avait raconté, en long et en large, comment elle avait vécu durant plusieurs mois du harcèlement psychologique à son travail. Comment une collègue l’avait démuni, rabaissé, stressé chaque jour, semaine après semaine. Le pauvre Père Noël était découragé.
Dernièrement, une dame avait raconté, en long et en large, comment elle avait vécu durant plusieurs mois du harcèlement psychologique à son travail. Comment une collègue l’avait démuni, rabaissé, stressé chaque jour, semaine après semaine. Le pauvre Père Noël était découragé.
Et ce matin, il reçut une lettre livrée par son brave lutin Postillon.
« Cher Père Noël, je t’écris parce que je suis en colère. Je vis une grande injustice face à un ignoble personnage qui abuse du système et qui fait en sorte de pouvoir échapper – sans cesse – à ses obligations et à ses responsabilités. »
Là s’en était assez. Devant toutes ces situations vécues par ces enfants devenus adultes, le Père Noël décida qu’il était temps qu’il fasse quelque chose.
Il attela ses rennes et, sans aviser aucun de ses lutins, il quitta en trombe son royaume et se dirigea vers la terre. On était seulement au début décembre, mais cela lui importait peu. Avant de quitter il apporta sa boite noire, et dans un élan de colère, il enligna ses rennes vers la première adresse sur la liste.
Au dessus d’une chic maison d’une banlieue très cossue, il lança de son traineau - et ce directement dans la cheminée - une pleine cargaison de puces, de coquerelles, et de larves. Ce qui, bien sur, fit réagir l’occupant : un gros homme très méchant, qui croyait pouvoir exploiter la bonté des gens indéfiniment !
Quand l'homme sortit de sa maison pour se réfugier dans sa voiture de luxe, le Père Noël lâcha un pleine marmite de goudron tiède sur la tête du scélérat, pour ensuite, laisser tomber un gros sac rempli de plumes jaunes. Cette mixture transforma ainsi l’homme en un énorme Big Bird grotesque. Le Père Noël riait à gorge déployée et, dans un dialecte étranger, l’homme jura en pointant le ciel.
Le Père Noël regarda le malfrat avec un sourire narquois et biffa son nom de sa liste noire. Reprenant les rênes, il dirigea son traineau vers une rue un peu plus tranquille, d’une autre vile, ou habitait une certaine dame qui se faisait un plaisir d’harceler, à outrance, les gens de son entourage !
- À nous deux, ma chère ! s’écria le Père Noël en claquant son fouet.
Un, deux, dix... The sky is the limit. Je vais en mettre un 2e je crois.
RépondreSupprimerSuperPèreNoëlMan, le justicier des temps modernes. Bonne idée!
RépondreSupprimerLa revanche du Père Noël!
RépondreSupprimerDécidément, ce petit exercice t'inspire, Lucille :)
@ Richard - Merci. Il a été comme un vrai "antistress" ce conte, aujourd'hui ;o)
RépondreSupprimer@ Alexandre - J'aime croire que le Père Noël peut aussi bien gâter les gentils et punir les méchants ! Un Royaume idéal, quoi... Et Bienvenue chez-moi, Alexandre !
@ Pat - L'inspiration, pour moi, c'est comme les saucisses Hygrade : plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent. Plus j'écris et plus j'ai envie d'écrire. C'est cool.
Héhé! Le père Noël anti-héros, c'est le père Noël parfait pour les adultes. Lui et l'autre,là, celui qui fornique avec la mère Noël! hihihihi
RépondreSupprimer- Karuna, franchement!!
Bon, la petite voix.
@ Karuna - Un Père Noël que j'aimerais avoir dans ma vie, ces temps-ci... Et laisse parler ta petite voix, des fois c'est celle qui dit la vérité !
RépondreSupprimerEn un mot, don't fuck with Santa! Celui qui est capable d'engouffrer autant de biscuit en une seule nuit est définitivement à prendre au sérieux.
RépondreSupprimerCool histoire!
Je la verrais carrément dark et sanglante... mais ça c'est moi :D
@ Patrick - Avoir pu écrire 100 mots de plus, c'est sur que le Massacre à la scie aurait été de la petite bière comparé à la fin de l'histoire que j'aurais voulu écrire !!! Écris sur le moment d'une rage intérieure avec un besoin incommensurable de mordre quelqu'un ... Merci de ton message, Fiston. xox
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