samedi 28 janvier 2012

(Re)commencer... encore !

La vie apporte, souvent, son lot d'émotions diverses, variées et incontrôlables. Des fois, le soleil brille de ses mille feux et c'est comme une onde de posivitisme qui envahit notre environnement, et on prend une marche et la vie est belle!

D'autres fois, à regarder un enfant souffrir, à voir les injustices dans le monde, à ne pas comprendre la bêtise humaine et, s'empare de nous une tristesse folle, étouffante, prenante, souvent inconnue, souvent démunie, souvent on se désole de ne pouvoir rien y faire. On ne fait rien et on retourne à notre train-train quotidien!


Et, il y a les fois où c'est notre propre fibre qui est atteinte, notre propre coeur qui pleure, notre propre univers qui se désespère et qui crie à fendre l'âme! Là, c'est comme une énorme tempête de vent sur une mer agitée, comme être au centre d'une tornade nommée émotion, comme un tsunami d'amertume et de colère qui fait vibrer chaque cellule de notre corps.

Puis on s'épuise. On pleure bien sûr! Parce qu'il n'y a que ces larmes, salvatrices, chaudes, qui peuvent combler ce besoin inné de faire souffrir en retour, de blesser, de détester, de haïr! On serre les dents! Parce qu'il n'y a que cette pression, intense, qui nous empêche de crier, de s'époumoner, de se libérer de cette rage qui rugit en nous, qui veut sortir, par tous les moyens, par tous les pores de la peau! On ferme les yeux! Parce qu'il n'y a que ce silence visuel, profond, sombre, libérateur qui nous permette d'ériger un monde entre l'autre et soi! Sauver sa peau! Sauver son âme! Sauver mon âme, yé, yé !!!

Je suis dans le bas de la dent de scie! Pas longtemps, je sais, je n'y reste jamais longtemps. Parce que je m'en sors, toujours! Je m'en suis toujours sortie. Pour ma survie, mon bien-être. Mais je dois trouver un moyen, sûr, permanent, définitif, infini, d'évacuer cette rage, cette rancoeur, cette tristesse, cette colère!

L'écriture, oui. Dire les vraies choses, les nommer, leur donner une signification sur papier, leur donner un sens, les regarder (enfin) en face... et les détruire. Exploser, enfin, une fois pour toutes, crever cet abcès qui me tue, qui me fait être ce que je ne veux pas être! Me libérer. Enfin!

Un jour, je vais y arriver!! Un jour, je vais cesser de recommencer... encore!


10 commentaires:

  1. C'est peut-être comme les rêves: certains disent que tant qu'on n'a pas trouvé le sens, la raison, l'explication, le rêve revient, est récurrent.
    Et puis, il y a l'acceptation aussi de ton tempérament, de qui tu es.

    RépondreSupprimer
  2. Pour ce genre de situation, des dois, on a le goût de regarder fleurir un hibiscus...

    RépondreSupprimer
  3. @ ClaudeL - Merci... c'est, je pense, ce qui est le plus difficile... l'acceptation ;) Je vais y arriver! Merci

    RépondreSupprimer
  4. L'important, c'est surtout d'accepter ces phases. De savoir que ça passe toujours. Mais que parfois, on a "besoin" de ça d'une certaine façon. Pour mieux continuer ensuite. Et quand on accepte les passages obligés, souvent, ils se révèlent moins pires que ce qu'on appréhendait.

    RépondreSupprimer
  5. @ François - Tu m'as fait sourire... je pense que je vais en adopter un!! Merci d'être passé.

    RépondreSupprimer
  6. @L'Impulsive - Avec l'âge, ces phases deviennent moin fréquente, il est vrai... mais beaucoup plus intense! Merci.

    RépondreSupprimer
  7. L'écriture, le punching bag, l'abus de chocolat, les marathons de comédies de série B...

    Dans ces moments-là, toutes les réponses qui peuvent nous aider à remonter sont bonnes.

    Prends soin de toi!

    RépondreSupprimer
  8. @ Gen - Hier soir, un souper bénéfice, une tablée d'ami(e)s, du vin (bien sûr) et du rire, de la complicité, du bonheur!

    Voilà quel a été l'antidote à mon état "je-suis-dans-le-bas-de-la-dent-de-scie".

    Merci à toi pour tes trucs... ils vont me servir, c'est sûr :)

    RépondreSupprimer
  9. Dis-toi que ces mauvaises passent nous font apprécier les plus belles!

    C'est ma théorie de l'utilité des grippes! Avoir une bonne grippe et être un peu malade, ça nous fait prendre conscience de comment on est bien lorsqu'on est en santé!!

    Bonne chance pour les prochains jours. Une belle journée à toi chère Lucille!

    RépondreSupprimer
  10. @ Michèle - Tu as raison... et ce matin, je me sens beaucoup mieux. La tempête est passée. Merci ;)

    RépondreSupprimer