jeudi 29 septembre 2011

C'est décidé... j'arrête d'avoir peur !

Ce matin, dans mon Abitibi natal, il pleuvait ! Journée plate et tristounette, annonciatrice des températures maussades qui vont venir crécher dans mon coin de pays. Encore endormie par une courte (très courte) nuit de sommeil, je regardais l'immense érable que j'ai le bonheur d'avoir dans ma cour, et je filais un peu bou-bou de voir tomber toutes ces feuilles.

Disons, que ce matin (et non ce n'était pas la pleine lune), je m'en voulais énormément. Je m'en voulais, parce que depuis le retour des vacances, ma vie de création littéraire ne va plus dans le sens que je voulais qu'elle aille. J'ai deux projets en branle. Le roman (Mathilde et Iris) qui dort dans un dossier de mon ordi en attendant que j'y replonge prochainement, très prochainement, très, très, très prochainement. Je l'ai un peu délaissé parce que j'étais incapable de mettre sur papier, ce que j'avais en tête. Il est là, qui mijote. Je ne l'oublie pas, c'est certain. Et il y a l'autre projet...

Ce deuxième projet s'est imposé à moi comme une révélation, comme un coup-de-foudre, comme par magie, je dirais. Je l'ai mis de l'avant, en ne sachant pas trop ce que j'en ferais et surtout où ça aboutirait. Et comme tout ce que j'entreprends finit (presque) toujours en queue de poisson, je me décourage. Je finis toujours par croire que ça ne se réalisera pas. Je suis toujours en train de reformuler, de remanier, de retoucher, d'abandonner, de refaire, de repenser, d'étirer, de couper, de douter, d'hair, d'aimer, de détester ou de vénérer ce projet. Et ce, jusqu'à ne plus vouloir y toucher...

Ce projet, même en étant seulement à la moitié de ce que j'avais visé comme résultat, est très bien , très intéressant, très potable et surtout très original. (Je peux pas trop en parler... mais ce que je présente, je ne l'ai pas vu à nulle part ailleurs ;)

Mais étant l'être tordu que je suis, j'arrête pas de me mettre de la pression, de m'exiger d'atteindre l'objectif visé, de voir mon projet "failer" parce que j'aurais pas atteint ce dit objectif. Assez tordu, que depuis 3 semaines, je n'ai rien écrit, j'ai remis en question 1 million de fois ma capacité à écrire, mes chances de réussites et la viabilité de ce projet. Comme grand destructeur on fait pas mieux que le mien !

Et ce matin, en regardant mon bel érable orangé, j'ai dit (et je cite) : "Lucille, c'est assez". J'ai décidé d'arrêter de chercher la perfection et l'atteinte de but (pas très réaliste que je m'étais fixé) et j'ai décidé de présenter mon projet à une maison d'édition. Voilà ! Ça va faire le niaisage. Bordel, je travaille depuis 1 million d'années pour publier, un jour, un roman... et j'ai jamais osé. Tout le monde crois en moi... et moi j'arrête pas de "choker". J'vous l'avais-tu dit  j'étais mon pire ennemi !

Donc, je vais retravailler le produit tel qu'il est actuellement afin de le fignoler et de le polir et, avant le 11 novembre (jour de ma fête - tel était la date ultime pour terminer ce projet ;), ce document sera envoyé chez un éditeur.

Alors, si vous avez des connections avec St-Jude (le patron des causes désespérées), St-François de Sales (le patron des écrivains), St-Antoine de Padoue (le patron des miracles), ne vous gênez pas pour les envoyer chez-moi (Autoroute 15, puis Route 117, traverse le Parc La Vérendrye et à Val-d'Or, derrière l'aréna ;)

Je vous tiens au courant des développement !

29 commentaires:

  1. Il ne faut plus appeler ça un projet, mais un roman, un livre. Tant que tu gardes le mot projet, ça restera... un projet.
    Bravo alors pour la décision.
    Envoie-le à plusieurs éditeurs, pas qu'un seul. Et rien ne t'empêche d'en faire lire des ti-bouts à un atelier littéraire ou des lecteurs choisis (je suis partante).

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai de connections avec aucune de ces personnes-là. Mais je te dis de foncer, au plus vite. J'ai un roman qui ramasse la poussière parce que je ne me décide pas à l'envoyer.... et ça en prend de la place ! Alors, fonce ! Tu n'as rien à perdre. J'ai hâte d'en savoir plus.

    RépondreSupprimer
  3. Tu fais bien de te parler. Il faut aller de l'avant pour mener à terme nos rêves! Et à te lire, j'ai nul doute que tes récits seront captivants et réussis!!!!

    RépondreSupprimer
  4. Notre pire ennemi est en nous et il se montre parfois implacable. Contente que tu lui ais botté les foufounes à celui-là! ;)
    Et comme le dit Claude, envoie ton livre à plusieurs éditeurs.
    Bonne chance Lucille! :)

    RépondreSupprimer
  5. Super Lucille! :) Tu as bien fait de te parler ainsi et taire cette petite voix destructrice qui parlait en toi! J'ai hâte de voir ce qui en adviendra! :) Go Lucille!

    RépondreSupprimer
  6. J'adore cette belle combativité. Il en faut pour publier. Garde bien vivante cette petite voix qui te dis de foncer et tu atteindras ton but. Promis. ;)
    p.s. Maudit Blogger. Avec toutes simagrés qu'il faut que je fasse pour te laisser un commentaire, faut que je t'aime en maudit !! Grrr.

    RépondreSupprimer
  7. Ah le pouvoir hypnotique de l'érable orange... :)

    Ce qu'il essayait de te dire, j'en suis sûr, c'est qu'il suffit de s'asseoir et de reprendre là où on a laissé. C'est aussi dur et aussi simple que ça. Relancer la machine et recommencer tranquillement.

    Maudits érables! Ils savent toujours tout!

    RépondreSupprimer
  8. Tu me fais penser à moi, Lucille, quand je me bats avec moi-même. Et Oh que oui ! Nous sommes nos pires ennemis !

    Alors Bravo! pour cette nouvelle résolution ! Tu vas y arriver ! Et comme le dit Patrice, il suffit juste de s'asseoir et de reprendre là où on a laissé...

    Bonne écriture, ma belle !

    RépondreSupprimer
  9. @Pat : MDR!!!

    @Lucille : Tu es plus forte que Blogger. Merci pour la solution.

    RépondreSupprimer
  10. ClaudeL : Merci pour les encouragements. Et oui, t'as raison... c'est un roman, mais un maudit beau projet ;)

    Je garde ton offre de lecture en mémoire !

    RépondreSupprimer
  11. @ Impulsive - Et si on plongeait ensemble, ce serait cool, non !!! Alors, lets go, ressort ce roman des boules-à-mites, et retrempes-y à fond. Qui sait... on pourrait devenir riche et célèbre en même temps ! Je t'encourage à aller de l'avant avec ça... pour ne pas le regretter un jour ;)

    RépondreSupprimer
  12. @ Michèle - Merci de tes bons mots, ça me touche. Je suis bien déterminée à voir (bientôt) mon roman sur les tablettes des librairies du Québec ;) Vous me donnez de l'énergie, c'est pas croyable !

    RépondreSupprimer
  13. @ Marie-Claude - C'est en lisant ton roman et celui de mes amis bloggeurs que je me sens déterminée plus que jamais à foncer. Tout le monde vit les émotions que j'espère vivre depuis des lunes ! Alors, là, c'est à mon tour ;)

    RépondreSupprimer
  14. @ Jane - Merci. Il me reste 40 jours pour paufiner le tout et mettre ça entre les mains (bénies) d'éditeurs. :) Je vous tiens au courant !

    RépondreSupprimer
  15. @ Sylvie - Te dire que tu es responsable en partie de mon engouement pour l'écriture serait peu dire ! Ta force de caractère, ta discipline et ton dévouement pour tes romans sont des qualités que je recherche. Merci Sylvie d'être "mon ange gardien", sur qui je (veux) prends exemple. (Bon j'arrête, je vais me mettre à brailler... et mon mascarat va couler ;) Bises xox

    RépondreSupprimer
  16. @ Pat - Moi je dirais plus le pouvoir hypnotique que tu as eu sur moi ! Et oui, ta (belle) folie et ton rescent contrat m'ont fait espérer que ça pourrait (aussi) arriver à une Mamie de décrocher le "jack-pot". Merci et n'oublie pas dédicace ;)

    RépondreSupprimer
  17. @ Annie - Je pense que le lâcher-prise a été la solution qui a fait la différence, cette fois ! J'ai mis K-O mon ennemi intérieur et j'ai pris le contrôle de la situation (il était à peu près temps ;) Merci d'être toujours présente.

    RépondreSupprimer
  18. @ Sylvie - Je redonne à César ce qui appartient à César : C'est Gen qui m'avait donnée le truc.

    Contente que le tout soit redevenue à la normale (voudrais pas perdre mon mentor de vue ;)

    RépondreSupprimer
  19. M'en fous d'où il vient, c'est toi qui me l'a donné, ce truc ! T'es belle et généreuse, Lucille. Lâche pas. ;)

    RépondreSupprimer
  20. Quoi, quoi? Quel truc? J'ai tout relu, je l'ai pas vu.

    RépondreSupprimer
  21. St-Pierre H (le patron de ses propres culottes) travaerse la route WWW pour te souffler un Go!Go!Go! qui t'accompagnera jusqu'au 11 novembre prochain :)

    RépondreSupprimer
  22. @ ClaudeL - Sylvie a lancé un SOS sur Facebook. Elle avait des problèmes avec son Blogger... et je lui ai donné l'info que Gen m'avait donnée pour régler le même problème.

    RépondreSupprimer
  23. Merci St-Pierre H. Ton souffle à traverser le froid et la pluie et est venu mettre du pep dans ce week-end (de correction) qui s'annonce long et fastidieux ;)

    RépondreSupprimer
  24. Moi j'ai l'immense chance d'avoir lu la future réalisation et je suis le premier fan de ma mère!
    J'ai la prétention d'être très objectif et critique de son travail (c'est elle qui m'a demandé de l'être), et je peux vous dire que ce qu'elle veut présenter est, je crois, de la trempe de ce qui devrait se retrouver entre deux couvertures cartonnées et bien en évidence sur une tablette de votre libraire préféré.

    Go maman!

    RépondreSupprimer
  25. @ Pat - Et moi, j'ai l'immense chance de t'avoir comme fils.

    Je t'aime fort xox

    RépondreSupprimer
  26. C'est drôle, Lucille, j'ai l'impression que le 3/4 de ton billet, je pourrais l'avoir écrit moi-même...

    On est vraiment durs avec nous-mêmes, hein? Manque de confiance, remises en question... je vis ça plusieurs fois par année. Ça doit faire partie des plaisirs d'être auteur... ;)

    En tout cas, bonne chance avec ton projet/roman (moi, dans mon cas, je dis texte pour les nouvelles et manuscrit pour les projets de romans, ça fait un genre de compromis dans ma petite tête).

    Et avant de l'envoyer, magasine bien les éditeurs, regarde ce qu'ils font, ça va t'aider à bien cibler.

    Et d'ici là... amuse-toi bien avec la réécriture! Oui, des fois, c'est enrageant, c'est frustrant... mais aussi, c'est tellement encourageant de voir à quel point on arrive à rendre ça meilleur! Go, go, go, fonce! :D

    RépondreSupprimer
  27. @ Isabelle - Merci ! Les commentaires comme le tien me rassurent... ils me prouvent que je suis pas la seule à vivre toutes ces $/?%"?&$&%/$%/$???&%&%%/$% d'émotions ;)

    C'est pas fin... mais vraiment, ça me rassure. Et pour le magasinage, j'y travaille. Pas évident, hein ! Il y en a des maisons d'éditions au Québec.

    RépondreSupprimer
  28. Ouais, on n'est pas fines, mais c'est vrai que ça fait du bien de savoir que d'autres sont aussi torturés que nous... Hihi!

    RépondreSupprimer