15h35. Aujourd'hui, la mort est venue la chercher ! Ma belle-mère est allée rejoindre son mari, le jour ou il aurait célébré son anniversaire. Bizarre, pareil, les hasards de la vie !
J'ai la grippe qui me terresse encore, mon chum est pas mieux. Me semble que tout ça est irréel. Je me suis rendue compte que j'étais pas confortable (mais pas du tout) avec la mort. Je file pas bien, j'aime pas ça. Vraiment irréel.
Faut dire que dans mon entourage, la mort s'est faite assez discrète, au fil des ans. J'ai pas eu à subir ses foudres très souvent. C'est peut-être pour ça que je ne suis pas à l'aise avec, que je n'ose la regarder en face, que je sais pas comment réagir. Je fais tout, sauf prendre conscience qu'elle s'est infiltrée parmi les miens. Je fais des appels, je sers le café, je me porte volontaire pour tout et pour rien.
J'ai pris conscience que la mort m'intimide, me rend mal à l'aise, me fait peur.
Mais comme toute chose, il faudra bien que je l'apprivoise. J'm'en vais rejoindre mon chum. Faut que je sois forte... pour lui !
À la prochaine...
La mort m'intimide aussi. Je te comprends.
RépondreSupprimerMes sympathies, Lucille.
Sincères condoléances à M. Lucille.
RépondreSupprimerLa mort, y'a rien à faire, je ne pense pas jamais l'apprivoiser. C'est peut-être la raison pourquoi elle m'inspire des romans, la maudite.
Cou'donc, Lucille, as-tu consulté pour ta grippe ? Me semble qu'elle te colle aux basques un peu trop longtemps...
Mes condoléances à Réal et à toi. XXXXXXXX
RépondreSupprimerEt pour la faucheuse, je ne veux même pas la qualifier.
Je n'ai pas de rapport avec elle. Elle arrive, je la regarde. Elle repart.
Pis tu restes là, avec le ménage à faire.
Perdre un proche, c'est dur.
RépondreSupprimerAvoir un proche que la faucheuse a frôlé de si près qu'elle est repartie avec la meilleure partie de lui, c'est pire.
Les morts peuvent être pleurés.
Mes condoléances à vous deux.
mes sincères condoléances
RépondreSupprimerPour la grippe, ce n'est plus 7 jours mais 10, si tu sens qu'elle diminue, c'est bien. Le jour où tu t'aperçois que tu n'as pas dormi assis la nuit (remarquez le contraste jour-nuit), c'est que ça commence à aller mieux.
RépondreSupprimerPour la mort, ça dépend comment les gens décèdent: après une longue maladie, subitement, dans leur sommeil. Ça dépend de la relation qu'on a avec la personne qui part. Au début je n'allais ni au service ni au salon funéraire, je me suis aperçue que je rêvais souvent à la personne disparue comme si je n'acceptais pas qu'elle parte; puis tranquillement, je me suis rendue à l'église et ensuite au petit lunch d'après. Je suis maintenant capable d'aller au salon funéraire et même à l'hôpital. Quand j'y fais face, c'est plus difficile, mais je vis mieux mes émotions et je n'en rêve pas pendant le reste de ma vie.
Je compatis.
Merci à tous ! Vos mots me touchent.
RépondreSupprimerLa mort fait mal. Souvent elle renforcit les liens pour ceux qui restent. C'est peut-être le seul cadeau que cette indésirable nous lègue.
RépondreSupprimerMes Condoléances à vous deux.
Mes sympathies ma chère. Quant à la mort, c'est un tel tabou dans nos sociétés modernes... Je crois que c'est pour ça qu'elle nous fait aussi peur. Nous avons perdu le rapport avec la mort qu'entretiennent encore certaines cultures et que nous avons eu en partie en avant. C'est dommage. Et tu sais, tu as droit d'être triste toi aussi. J'veux dire, pas d'obligation d'être forte pour ton chum. Surtout d'être là.
RépondreSupprimerToutes mes sympathies, chère Lucille.
RépondreSupprimerMoi aussi, comme tout le monde d'ailleurs, j'ai eu à faire face à la mort (mon chat Pasha en 2008, puis deux mois plus tard, le conjoint de ma mère : un cancer du sang qui s'est généralisé...), et je te comprends, ce n'est vraiment pas drôle. C'est un bain d'émotions tristes...
Si tu sens que ces émotions sont trop difficiles à vivre, tu peux toujours les incarner dans un personnage d'une fiction courte, par exemple. C'est ce que j'ai fait, suite à la mort de mon chat, quand j'étais prisonnière de ma tristesse. J'ai écrit une histoire avec un personnage fictif qui vivait exactement les mêmes émotions que moi. Tu peux me croire ou non, mais durant les jours suivants, quand je repensais à Pasha, je n'étais plus submergée par ma tristesse comme avant, c'était moins douloureux.
C'est en toute amitié que je te partage ce petit truc. Parce que ça a marché avec moi. C'est tout.
Encore toutes mes condoléances, Lucille, à toi et à ton conjoint.
La mort... peut-on vraiment un jour être à l'aise avec la mort ?
RépondreSupprimerJ'ai perdu mon père il y a plusieurs année, mais comme nous n'étions pas très proche et qu'il était très malade, on dirait que je n'ai pas eu trop mal. Mais la douleur était quand même un peu là et c'est sain qu'elle le soit car on ne veut pas devenir des êtres sans émotion.
J'ai perdu ma belle-soeur cette été des suites d'une très longue maladie, j'avais eu le temps de me faire à l'idée, mais je pense encore à elle comme si j'allais la revoir cette été ou à Noël prochain.
Au bout du compte on doit apprivoiser chaque mort et admettre que les morts seront toujours un peu vivant avec nous, dans notre coeur. Le deuil est un rite de passage un peu oublié mais oh combien important. Si tu as la chance va voir l'excellent film japonais Départ, il traite du deuil avec une telle délicatesse.
Mes sympathies à toi et à ton époux quyi pert sa maman ♥
Coucou cousine,
RépondreSupprimerMes sympathies à toi et Sydney. Ta belle-maman doit être heureuse maintenant qu'elle a rejoint son mari le jour de son anniversaire. Quel cadeau à recevoir ! Il doit être très heureux monsieur Lemay.
La mort est une belle chose, c'est la fin d'une souffrance et c'est le début d'une "vie" nouvelle. C'est aussi l'occasion de se promener et de voir chacun des êtres qui sont restés sur terre et qu'on a aimé. Recevoir leur visite et de leur demander de nous aider ou juste à parler, est une chose merveilleuse à faire. Je sens à l'occasion que mon père est là et me supporte dans mes moins bons moments. Et je sais qu'il est heureux et à mes côtés pour fêtes mes bons coups.
Bon courage à vous deux!
Nancy xx
PS: suis contente que tu sois revenue sur le blogue.