J'ai toujours eu comme phrase fétiche: La vie nous envoie uniquement les épreuves que nous sommes capables de gérer. Au fil de toutes ces années de ma vie où j'ai eu à supporter des épreuves — et je dois détenir la palme de ce qu'une personne peut attirer comme "vie bordélique" - j'ai réussi à surmonter le tout. Bien sur avec une bonne dose de positivisme — c'est mon côté zen qui, souvent, prend le dessus — et beaucoup de magnifiques rencontres faites au hasard du chemin.
J'ai, on peut le dire ainsi, une bonne étoile. Souvent cachée par des nuages de toutes les grosseurs, ma bonne étoile travaille pour moi, est là, je le sais, je le sens. Ceux qui me connaissent savent que je suis dure en affaire, déterminée, efficace, tenace et forte... la plupart du temps.
Aujourd'hui, je n'ai plus rien de tout cela ! Ni la bonne étoile, ni toutes ces qualités qui font de moi ce que je suis. Je me sens vulnérable et tellement apeurée devant cet obstacle que la vie m'envoie, à travers ma fille de 20 ans. Je suis sans moyen, je me sens démunie... et je ne peux rien faire pour elle. Elle a choisi un mode de vie qui est nocif pour elle. Mais elle est déterminée à continuer à patauger dans ce monde et elle ne comprend pas tout le mal qu'elle se fait. Et moi je suis là, je la regarde aller et mon coeur à mal. Mal de voir toutes les misères qu'elle s'impose uniquement parce qu'elle fait des choix nocifs pour elle.
J'aurais envie de crier ma rage... seules mes larmes trouvent leur chemin. Je suis impuissante. Je ne peux rien faire. Je dois la laisser vivre ses expériences. J'ai eu beau crier, menacer, encourager, aider, parler, discuter, gâter, interdire. Rien n'y fait. Aujourd'hui j'ai pris des décisions, difficiles, mais nécessaires pour moi... pour ne plus vivre dans sa déchéance. J'ai le coeur qui fait mal... j'ai le coeur qui pleure... j'ai le coeur qui veut mourir.
J'aurais envie de crier ma rage... seules mes larmes trouvent leur chemin. Je suis impuissante. Je ne peux rien faire. Je dois la laisser vivre ses expériences. J'ai eu beau crier, menacer, encourager, aider, parler, discuter, gâter, interdire. Rien n'y fait. Aujourd'hui j'ai pris des décisions, difficiles, mais nécessaires pour moi... pour ne plus vivre dans sa déchéance. J'ai le coeur qui fait mal... j'ai le coeur qui pleure... j'ai le coeur qui veut mourir.
J'ai trouvé dans l'écriture un exutoire qui m'a permis de ne pas péter les plombs plus souvent qu'à mon tour. La rage que plusieurs des épreuves vécues ont fait monter en moi a connu un dénouement avec les mots que j'ai pu aligner les uns à la suite des autres. J'ose espérer que ce soir, le même phénomène se produira et que je trouverais une certaine paix en ouvrant mon coeur et mes états d'âme à ceux qui me lisent.
Je sais que je ne suis pas la seule... et qu'il y en a qui vivent des expériences pas mal plus difficiles que la mienne. Mais ce soir, perdue dans ce tourbillon de rage contenue et de peine incommensurable, je me sens complètement démunie.
Je sais que je ne suis pas la seule... et qu'il y en a qui vivent des expériences pas mal plus difficiles que la mienne. Mais ce soir, perdue dans ce tourbillon de rage contenue et de peine incommensurable, je me sens complètement démunie.
Merci d'être là ! Vous êtes les père, mère et soeurs qui font défaut dans ma vie actuellement, En osant être moi-même, j'ai vite compris que je ne correspondaiss plus à leur standard familial. Alors, je me suis retirée. Y a vraiment un paradoxe dans mon petit univers : Ma vie professionnelle va bien. Ma vie de femme d'affaires va bien. Ma vie d'écrivain va bien. Mais calvaire que ma vie familiale et personnelle me donne du fil à retordre.
L'écriture a eu encore son effet magique. Je me sens beaucoup mieux. La tempête est calmée et la paix est revenue dans ma tête.
Si jamais ma fille lisait ce texte, je voulais lui répéter encore et encore que je l'aime de tout mon coeur et qu'elle est une magnifique personne qui vit actuellement des expériences néfastes pour sa santé physique et émotionnelle. J'ose espérer qu'elle saura comprendre que mon plus cher désir est de la voir sereine, enjouée et surtout heureuse
Je t'aime, ma Puce xox
De tout coeur avec ton coeur. Si notre tête le sait, notre coeur lui doit apprendre chaque jour qu'on ne peut pas vivre la vie des autres. Déjà de vivre la nôtre...
RépondreSupprimerQuel bel élan du coeur. Du désespoir, mais aussi un lâcher prise. De la rage, mais aussi de l'amour. Des déchirures, mais aussi des liens.
RépondreSupprimerCe merveilleux texte vient encore nous confirmer qu'être mère, c'est le plus merveilleux métier du monde, avec ses hauts, et ses bas.
Je t'envoie plein d'ondes positives et je vais demander à ma bonne étoile de veiller sur ta fille. Plein plein d'encouragements pour passer à travers tout ça.
RépondreSupprimerJe te fais un gros câlin. J'espère que la situation se corrigera. Un jour. Peut-être qu'elle a certaines choses à apprendre.... Mais bon, ça ne rend pas ça plus facile à comprendre et à accepter. Courage. Câlin encore.
RépondreSupprimer@ ClaudeL - C'est tellement difficile de lâcher prise, de la laisser faire ses expériences, qui lui font du mal. Le coeur est un mal fait... on devrait pouvoir le mettre à off. Sérieusement ! Merci pour tes bons mots.
RépondreSupprimer@ Michèle - Merci de tes encouragements et d'être si vraie dans tes paroles qui m'ont fait le plus grand biens.
RépondreSupprimer@ Audrey - Merci pour les ondes et pour la bonne étoile. Demande-lui qu'elle fasse un message à la mienne afin qu'elle ne me laisse pas tomber. C'est gentil d'être passée.
RépondreSupprimer@ Impulsive - Des calins qui arrivent à point et qui ont fait leur travail. Ça me fait chaud au coeur de voir toutes les beaux messages laissés par des âmes bienveillantes qui sont toujours là quand le besoin de fait sentir. T'es gentille d'être passée. xo
RépondreSupprimerMoi je suis pleinement d'accord avec ClaudeL.
RépondreSupprimerCependant ça n'apaisera pas ta douleur de mère.
La vie surtout à cet âge là, c'est faire des choix.
Qui d'entre nous ne s'est jamais trompé.
Nous avons tous l'impression, une fois devenus des personnes matures (yarkk, je viens de l'écrire moi-même, mais je déteste cette expression) que tous les sentiers que nous avons empruntés étaient les bons, qu'ils nous ont conduit à bon port.
Comment en être sûrs sans avoir essayé les autres ?
Je suis bien conscient que je ne vais pas apaiser tes angoisses avec ça, mais c'est ce que j'avais envie de te dire.
"Y a vraiment un paradoxe dans mon petit univers"
À ce sujet, des gens pour qui la vie est un long fleuve tranquille, dont l'existence baigne dans un beau petit jus rose bonbon qui sent le bonheur, dont les embûches disparaissent miraculeusement grâce à leur positivisme, à leur chance, à leur foi, à leur karma, j'en ai croisé des gens comme ça, et ce sont des menteurs, des phoneys, des mégalomanes narcissiques qui, incapables d'affronter la réalité en face, en viennent à s'en forger une sur mesure, imaginaire, bien sûr adaptée à leurs phantasmes.
La dessus j'me suis jamais trompé, donc, good news, Lucille, t'es normale.
La vérité, c'est que la vie nous envoie des épreuves en se sacrant bien de nous. La seule chose qu'on peut faire, c'est les affronter poings serrés, en hurlant qu'on est plus fort que ça.
RépondreSupprimerSe protéger soi-même en premier, puis nos proches, à force d'amour, dans la mesure où ils nous le permettent. C'est la seule façon de passer à travers.
@ Yuan - Merci de tes bons mots. Et je vais suivre tes bons conseils. Ils sont les bienvenus. Merci :)
RépondreSupprimer@ Gen - Si tu savais comment fort je hurle en ce moment ! Ça doit être perceptible à l'échelle Richter ;) Me protéger, c'est ce que j'esaie de faire. Construire un cocon autour de mon coeur de mère pour ne pas qu'il se brise en mille miettes. Merci de tes sages conseils. xo
RépondreSupprimerTexte troublant, Lucille.
RépondreSupprimerPas évident de traverser ce genre de tempête.
Sache que je suis là, dans un petit coin virtuel, pour te soutenir.
Bonsoir Lucille,
RépondreSupprimerpremier billet que je viens lire chez toi...Comme je comprends ce que tu vis... Je ne connais pas toute l'histoire. Y a-t-il d'autres textes à lire ici qui pourraient me faire comprendre davantage ta situation avec ta fille? Cela ressemble étrangement à ce que j'ai vécu avec mon fils Fafouin dont je parle abondamment dans mon blogue; le déchirement continuel, les craintes, l'angoisse, l'épuisement,puis, le lâcher-prise.
Je partage ton déchirement et t'encourage à penser à toi. Reçois tout mon appui...xxx